Cet article a été proposé par Caddy du blog www.microentreprendre.com
Vous aussi vous allez réussir et vivre de votre entreprise !
Ensemble, nous allons examiner quelles sont les conditions primordiales de la réussite de votre micro/auto-entreprise.
Savez-vous combien de micro-entrepreneurs exercent aujourd’hui en France ?
Eh bien, je vais vous le dire !
En fait, un peu moins de 1 million de personnes ; plus exactement au 31 décembre 2014 : 981 600 dont 291 500 en professions libérales et 690 100 en qualité de commerçants ou artisans.
Il se crée entre 20 000 et 25 000 micro-entreprises par mois ; alors pourquoi pas vous ?
Oui mais, un micro-entrepreneur, c’est avant tout un entrepreneur tout court, un chef d’entreprise.
S’il est aisé de monter son affaire en quelques clics (oui, j’ai bien dit en quelques clics), il n’en est pas moins crucial d’entreprendre dans le but de réussir.
En effet, même si vous voulez bien faire seul et même si c’est pour d’excellentes raisons, si vous n’appliquez pas les bons principes, si ne n’avez pas les bons outils, vous pouvez quand même aller droit dans le mur !
Alors vous allez vous posez les bonnes questions et par suite, vous doter des moyens efficaces, je vais vous guider pas à pas sur le chemin de la réussite.
Une leçon à retenir : le taux d’échec est très important. En effet 50% cessent leur activité dans les trois ans qui suivent leur démarrage d’activité.
3 raisons essentielles de la cessation d’activité
- Mauvaise gestion,
- Mauvais choix d’activité,
- Manque de chiffre d’affaires.
Je me rends quotidiennement sur les forums de micro/auto-entrepreneurs et croyez-moi, je suis stupéfait du manque total de connaissances de ces derniers. Le constat concerne aussi bien les débutants que ceux déjà en activité.
A la lecture de cet article, vous en apprendrez plus que 70% d’entre eux !
Enfin, soyons modestes, vous devrez approfondir tous les points abordés, mais vous en aurez le canevas.
A vous de choisir, je vous conseille le chemin vers la réussite !!
De l’idée… au lancement
Vivre son rêve et monter son affaire.
Avant toute chose, il faut trouver l’idée.
Avoir une idée d’entreprise, c’est apporter quelque chose aux autres tout en se procurant une rémunération via une activité commerciale.- Caddy
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Une idée c’est un potentiel, sans exécution elle reste virtuelle.
Tout un chacun a des idées……mais très peu les mettent en application.
Pourquoi attendre si vous avez L’IDEE ?
C’est très souvent la peur, la peur d’échouer. La peur de l’inconnu.
Mais si vous aviez la méthode !
4 Astuces à connaître :
- Identifiez un concept à succès et adaptez-le à une nouvelle clientèle ou nouveau type d’activité,
- Identifiez une tendance au goût du jour et adaptez-la à un ancien business modèle,
- Changez de mode de contact avec votre clientèle, prenez un secteur qui marche bien et proposez une autre façon de communiquer et d’exercer,
- Trouvez des idées de « frustration » et proposez des solutions.
Un rappel important
Je ne suis pas moralisateur ! Il faut toutefois savoir que la législation française impose la déclaration de tous les gains que procure une activité « habituelle ».
C’est la raison de l’exercice de votre activité sous le régime de la micro-entreprise. Il n’existe pas de solution plus souple, les contraintes sont particulièrement allégées d’où plus de 250 000 créations par an.
Qui peut entreprendre ?
Tout le monde peut entreprendre, le régime est ouvert à tous.
Que vous soyez :
- Salarié,
- Fonctionnaire,
- Retraité,
- Etudiant,
- Chômeur.
Que vous exerciez :
- En France,
- Outre-mer,
- A l’étranger
3 activités possibles :
- Les activités de vente,
- Les activités de prestations de service,
- Les activités libérales.
L’activité de vente :
Vous achetez de la matière première, vous fabriquez et vous vendez.
Vous achetez des produits et vous les revendez.
Ici, l’élément central est la vente d’un produit qu’il soit physique ou immatériel.
L’activité prestations de services :
Il s’agit d’une activité qui ne se matérialise pas par la livraison d’un bien. Il s’agit généralement de fournir au client final une solution spécifique.
En exemple : on peut citer le dépannage informatique (sans fourniture). La fourniture de pièces entraînera une double activité (vente et prestations).
L’activité libérale :
Il s’agira d’une activité qui renvoie à une production intellectuelle, de conception, de conseil ou de formation.
En clair : vous ne faites pas mais vous apprenez à faire.
Vous pouvez avoir deux et même trois activités au sein de votre entreprise.
Alors pourquoi je vous donne tous ces renseignements ?
Eh bien, en fonction de la ou des activités que vous allez exercer, vous serez considéré commerçant, artisan ou libéral.
Il en découlera :
- Une ou plusieurs immatriculations (chambre de commerce, chambre de métiers et de l’artisanat, URSSAF)
- Des taux de cotisations différents suivants la ou les activités exercées.
- Un stage de préparation à l’installation obligatoire (SPI) en cas d’immatriculation au répertoire des métiers,
- La possession obligatoire de diplômes (ou dispense) pour certaines professions,
- L’affectation d’un code APE pour l’activité dite principale (celle procurant le revenu le plus important)
3 cas où le régime est totalement inadapté.
Il est des cas où le régime du micro-entrepreneur est totalement inadapté et par suite à éviter absolument pour le choix d’un autre régime.
- Il est déconseillé si vous avez des achats (matières premières) importants car nous allons le voir ensuite : vous ne pouvez pas récupérer la TVA sur vos achats et frais. De surcroît la marge est faible et ne permet pas de couvrir les frais,
- Il est absolument déconseillé même en cas de nécessité l’embauche de salariés,
- Il est à exclure en cas d’investissements importants : pas de récupération de TVA et pas d’amortissements du matériel.
4 particularités fondamentales du régime
- La tva :
Le micro*entrepreneur est en franchise de TVA. C’est-à-dire qu’il ne la facture pas mais ne la récupère pas non plus,
- Les charges sociales et autres cotisations :
Elles font l’objet d’un taux global calculé sur le chiffre d’affaire (mensuel ou trimestriel). Particularité : pas de chiffre d’affaire = pas de cotisations.
- Les frais généraux :
Aucun frais n’est pris en charge pour la détermination du résultat.
- L’imposition :
L’impôt fait lui aussi l’objet d’un taux calculé sur le chiffre d’affaires.
Quelles sont les conditions à respecter ?
Afin de bénéficier du régime du micro entrepreneur, il est des plafonds de chiffre d’affaires à ne pas dépasser.
Là encore, ils sont fonction du ou des types d’activités que vous exercez.
Pour l’activité vente/fabrication : le seuil est de 82 200€
Pour l’activité prestation ou encore libéral : le seuil est de 32 900€
Quelles sont les charges et leurs modes de calcul.
Différentes charges sont prélevées sur le chiffre d’affaires encaissé, à savoir :
- Les cotisations sociales,
- La contribution à la formation professionnelle,
- Le prélèvement libératoire de l’impôt (option exercée par plus de 95% des micro entrepreneurs),
- Des taxes pour frais de fonctionnement des chambres (Métiers ou/et de commerce)
Pour vous donner une idée, je vous indique ci-dessous, les taux globaux pour l’année 2016.
- Vente de marchandises/fabrication : 14,52%
- Prestations de services artisanales : 25,58%
- Prestations de services commerciales : 24,14%
- Professions libérales : 25,50%.
Vous être très clair :
Vous prenez le chiffre d’affaire encaissé mensuel ou trimestriel (suivant votre option) et vous appliquez le taux global et ainsi vous payer vos charges sociales et fiscales.
4 erreurs à ne pas commettre.
J’ai recensé plus d’une vingtaine d’erreurs qu’il faut absolument éviter, je vous en livre quatre à méditer !
La grande majorité des erreurs sont susceptibles :
- De vous coûter de l’argent,
- De provoquer un redressement (fiscal ou RSI),
- De provoquer des tracasseries administratives.
- Absence d’un compte bancaire dédié : affectation d’un compte bancaire personnel dédié spécifiquement à l’activité professionnelle,
- Ne pas avoir opté pour le paiement des cotisations mensuellement alors que vous êtes chômeur,
- S’installer à la demande de son employeur,
- Omettre des mentions obligatoires sur vos factures (ça peut coûter très cher !)
Quelle sera ma rémunération ?
Ceci est une bonne question à se poser !
En effet, combien vais-je gagner ?
Je vais vous faire une réponse de normand : ça dépend !
Dans 99% des cas, les micro entrepreneurs se limitent à la comptabilité préconisée par les textes ; soit une comptabilité allégée.
Ce type de comptabilité ne permet pas de calculer le résultat de l’entreprise et par suite il est IMPOSSIBLE de connaître la rémunération d’un micro entrepeneur.
Il existe des méthodes permettant de déterminer approximativement le bénéfice ou la perte en micro-entreprise.
Il n’est pas possible dans cet article d’en donner la méthodologie (trop long et quelque peu technique).
Entreprendre pour réussir : c’est savoir gérer.
Savoir gérer c’est connaître pour prendre les bonnes décisions, celles qui vont permettre d’atteindre l’objectif du parcours gagnant.
Cet article est un résumé de ce qu’il faut connaître.
Il a été rédigé par Caddy qui anime le blog www.microentreprendre.com et vous fait profiter de son expérience, de sa passion et de son savoir-faire de spécialiste de la micro-entreprise pour vous faire progresser dans la conduite de votre affaire.
j’ai apprécié le cours que vous m’aviez envoyé. Merci et bien à vous.
Je voulais lire cet article, c’est fait. Merci pour l’introduction en matière. Je ne suis pas familiarisée avec ces aspects de gestion administrative d’une entreprise. C’est pas mon point fort, je dois reconnaître. Je m’applique un peu à connaître les règles du jeu. Et là, avec ce résumé, j’ai déjà les idées plus claires. Merci et à très bientôt
Marina