Entre les heures qui s’enchainent, les journées qui semblent trop courtes pour tout ce qu’on a à faire, les mails des clients et des prospects qui s’accumulent, les sites à mettre à jour et les factures à régler, il est facile de perdre à la fois sa santé et son moral. Lorsque l’on est entrepreneur, il est donc nécessaire de suivre quelques règles de base pour ne pas sombrer dans le stress, la fatigue et la déprime : voici trois écueils à absolument éviter si vous souhaitez conserver votre santé mentale.
Mal gérer votre temps
C’est le premier écueil, et il est de taille : lorsque l’on est son propre patron, on peut rapidement se retrouver à travailler tout le temps, et à vouloir tout faire en même temps. Au départ, la stratégie du surmenage peut fonctionner ; mais rapidement, vous vous essoufflerez et non seulement vous serez moins productif, mais en plus vous mettrez en danger votre santé. Pour éviter cela, fixez-vous des horaires de bureau, et ce même si vous travaillez seul et chez vous. Mettez également au point des rituels qui vous permettront d’atteindre rapidement une productivité optimale, toujours dans l’optique de réduire vos journées de travail. Découpez vos séances de travail en petites tranches d’une demi-heure maximum, période au terme de laquelle la concentration baisse inévitablement, et accordez-vous des pauses toutes aussi courtes que régulières. Evitez de perdre du temps dans les réseaux sociaux, et faites des listes de vos priorités.
Sacrifier votre santé au profit votre entreprise
« Mens sans in corpore sano », comme dirait l’autre. Notre état d’esprit est intimement lié à notre forme physique, ne l’oubliez jamais. Même si vous avez l’impression de ne pas avoir le temps, même si vous êtes allergique aux salles de sport, même si vous n’avez pas pratiqué de sport depuis des années, courrez, marchez, nagez, dansez, boxez, faites du yoga ou du karaté. Cela vous permettra d’améliorer votre santé, de perdre peut-être quelques kilos, mais, surtout, cela vous aidera à ne pas craquer. Par ailleurs, prenez soin de votre corps : lavez-vous et habillez-vous le matin au lieu de rester en pyjama derrière votre ordinateur, rasez-vous et coiffez-vous. Ainsi, lorsque vous aurez à rencontrer des investisseurs, des clients ou des partenaires, vous vous sentirez bien dans votre peau. Mangez sainement, cela va sans dire, car la nourriture devient facilement un exutoire lorsque l’on est stressé, réduisez au maximum nicotine et caféine, et dormez suffisamment.
Tout mélanger
Votre entreprise peut rapidement prendre toute la place dans votre vie.Ce serait une erreur, bien évidemment, que de négliger vos amis ou votre famille au profit de votre entreprise. La première chose à faire, c’est de délimiter clairement votre espace de travail et votre lieu de vie, si vous travaillez à la maison, et de faire une démarcation claire entre votre temps de travail et votre temps personnel. Ne répondez pas à vos emails professionnels le week-end – au fait, prenez de véritables week-ends de deux jours, c’est essentiel pour se ressourcer -, et éteignez votre ordinateur aussi souvent que vous le pouvez.
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Dans la vie d’un entrepreneur, tout est question d’équilibre : à vous de trouver la formule qui fonctionne pour vous, mais n’oubliez jamais de ne pas tomber dans les écueils qui sont responsables de tant de dépressions, de faillites et de familles brisées. Et vous, comment faites-vous pour conserver votre santé mentale en tant qu’entrepreneur ? Partagez votre expérience avec nos lecteurs dans les commentaires ci-dessous !
Bonjour et merci pour cet article,
Mais je pense qu’il est important de trouver son rythme perso. Moi-même, je préfère travailler tous les jours (même le week-end) mais moins longtemps chaque jour, de façon à aller chercher mon fils à l’école, par exemple. C’est moins déprimant pour moi que d’arriver le lundi matin avec une tonne de mails, ce qui va stresser ma matinée. Idem pour « se laver et se coiffer ». Il ne s’agit pas pas forcément de rester la journée en pyjama, mais quand on a une idée aux saut du lit, il vaut mieux travailler dessus de suite que risquer de l’oublier et de perdre l’énergie correspondante parce qu’on aura fait sa toilette au lieu de « suivre le flux ». En fait, je fonctionne avec des listes de choses à faire pour chacun de mes projets et je pioche dedans en fonction de mon inspiration du moment, cela me permet d’être toujours dans une bonne énergie quand j’entame une action. Du coup, je ne perds pas de temps à me motiver à faire quelque chose et je suis toujours efficace. Les gens me demandent toujours mon secret « mais comment tu arrives à faire autant de choses », c’est que justement je ne me force jamais à rien. J’ai par exemple arrêté de collaborer à des magazines avec des dead line car quand je ne suis pas dans le mood de rédiger, pondre une page me prend 2 heures et c’est désagréables, alors que quand je suis inspirée, le même chose me prend 10 mn. Donc je propose des articles de temps à autres, quand je suis inspirée et s’ils ne sont pas publiés, tant pis, puisque j’ai pris du plaisir à les écrire. Ils trouveront de toute façon lecteur sur l’un autre l’autre de mes blogs 😉
Gaëlle
Bonjour
Merci pour cet article très intéressant, lorsque l’on commence un projet ou une activité la plupart du temps cela ressemble aux exemples cités plus haut à savoir qu’il faudrait des journées de 48 heures pour arriver à tout faire!
Lorsque l’on est dans cet état on baisse en productivité en qualité de travail et l’on s’aperçoit finalement que ce que l’on a réalisé est bien peu de chose, c’est un cercle vicieux. Il est donc important d’avoir une méthode de productivité, et une gestion des priorités.
Il est important de ne pas trop se surcharger, car c’est dans cet état que l’on tombe dans un état de dépression et que l’on fait du mauvais travail, j’ai connu tous les étapes que tu as citées dans l’article et je me rend compte que d’être dans un tel état ne donne rien de bien, encore merci pour cet article ou l’ont peu voir les choses d’un certain angle et changer petit à petit pour trouver une méthode vertueuse de production qui fait toute la différence et ainsi travaillé en enlevant la notion de torture et en la remplaçant par un apport de valeur ajoutée, continuellement.