Aller au contenu

Comment devenir un « intrapreneur »

Cet article invité a été rédigé par Patrick Daymand, auteur du site : www.methode-spgc.fr 

Si vous démarrez votre carrière d’entrepreneur, une méthode simple et collaborative peut vous faire démarrer sur les chapeaux de roues. Il s’agit d’un type de partenariat tout particulier, qui vous permet d’utiliser les ressources d’une autre entreprise déjà bien implantée sur votre secteur.
Vous devenez alors un « intrapreneur » d’un genre particulier.
Dans cet article, je vais vous expliquer plus en détail comment faire, et ce qu’est un « intrapreneur façon S.P.G.C » !

Entrepreneur ou intrapreneur, that is the question !

De l’idée d’un projet d’entreprise à sa concrétisation, il y a une distance beaucoup plus considérable qu’on ne l’imagine à première vue.

Ainsi, moi qui vous parle, lorsque j’ai créé un site pour diffuser la méthode SPGC (méthode innovante de recherche d’emploi et de gestion de carrière pour les cadres et techniciens) j’ai largement sous-estimé la difficulté et les ressources qui allaient m’être nécessaires pour atteindre mon objectif. Et pourtant cela fait bientôt quarante ans que je suis entrepreneur.

Je suis aujourd’hui au milieu du gué. Le site est créé et mon offre semble bien en adéquation avec les besoins et les enjeux de ma « cible ». Mais il me reste encore beaucoup de chemin avant de pouvoir dire que mon projet a réussi.

Si j’avais mesuré la difficulté de l’entreprise, peut être aurais je hésité. Finalement, il vaut mieux ne pas trop réfléchir avant de se lancer de peur de ne pas réaliser ses projets.

Cela dit, d’autres, moins têtus que moi, finiront par renoncer. Et, parmi ceux qui iront au bout, un certain nombre seront vraisemblablement déçus par les résultats.

Je ne dis pas ça pour « plomber » l’ambiance mais parce que c’est un fait. En règle générale moins d’un projet sur trois voit le jour et seulement 20% de ceux-là débouchent sur une entreprise pérenne et profitable.

S’il en allait autrement, il y aurait moins de demandeurs d’emploi dans notre beau pays de France. Et ailleurs.

Certes, Internet permet de démarrer une entreprise viable avec beaucoup moins de ressources. Et les conseils avisés de Sébastien sont sans doute un facteur clé de réussite. Mais il n’en reste pas moins que le taux de « casse » doit rester significatif, même s’il peut paraître inconvenant de l’évoquer ici.

Il existe pourtant une autre voie, tout aussi excitante et beaucoup moins ardue pour réaliser ses projets. Et cette voie consiste à proposer votre idée à une entreprise existante et suffisamment structurée pour vous offrir les moyens et les ressources nécessaires à sa concrétisation

Bien sûr, il vous faudra alors partager les retombées financières mais, ne serait-ce que 20% des profits d’un projet qui rapporte, c’est toujours mieux que 100% d’un projet avorté.

Etre intrapreneur, c'est comprendre que 20% des profits d’un projet qui rapporte, c’est toujours mieux que 100% d’un projet avorté !
Cliquez ici pour retweeter - Partagez sur Facebook

A l’origine : Un outil pour trouver un emploi

Cette approche alternative s’appelle l’intrapreneuriat, néologisme inélégant qui signifie entreprendre au sein d’une entreprise existante.

Et c’est tout le propos de la Méthode SPGC qui vous apporte les compétences nécessaires pour réussir dans cette démarche.

Plus exactement c’est l’une des entrées de la méthode en matière de recherche d’emploi.

Si vous avez identifié un moyen de créer de la valeur dont vous êtes sûr qu’il ne peut que réussir, alors vous détenez les clés de votre réussite d’intrapreneur.

Comment valider votre idée avant de la proposer

Il ne vous reste plus qu’à valider votre idée, à l’étayer par des études et des projections qui démontrent sa viabilité et à aller le vendre à l’une des entreprises que cela peut intéresser. Celle, bien entendu qui vous intéresse aussi et que vous pouvez donc choisir à votre guise.

Cette indispensable démarche de validation, vous auriez à la faire aussi si vous décidiez de vous lancer seul. Vous ne disposeriez alors que de vos propres compétences et de vos propres moyens qui sont, par définition, moins importants que ceux qu’une entreprise peut mettre à votre disposition.

Un exemple

Mais prenons un exemple, si vous le voulez bien pour illustrer mon propos.

Imaginons que vous êtes créateur d’accessoires de mode.

Vous avez l’idée géniale de remettre au goût du jour les espadrilles en créant des modèles « fashion », brodés ou agrémentés d’accessoires susceptibles d’en faire des bests-sellers dans les boutiques de mode.

Vous avez dessiné une petite collection et vous avez même fabriqué quelques prototypes de vos propres mains, à partir d’espadrilles standard. Vous les avez montrées à des grandes marques ou à des distributeurs qui trouvent vos modèles très intéressants.  Ils se disent prêts à vous passer commande.

C’est ici que les choses commencent à se compliquer :

  • Où et comment les faire fabriquer en série ?
  • Comment financer votre nécessaire participation à des salons du prêt-à-porter ?
  • Comment faire face aux besoins quantitatifs des revendeurs (qui raisonnent sur des centaines de modèles) ?
  • Comment obtenir des articles dans la presse spécialisée ?  J’en passe et des meilleures.

Certes, vous pouvez toujours trouver un fabricant chinois (qui exigera néanmoins d’être payé d’avance).
Certes vous pouvez créer votre propre site internet et vous appuyer sur les conseils de Sébastien pour créer le buzz. Certes à cœur vaillant rien d’impossible.

Mais difficile tout de même de gérer à vous seul tous ces problèmes qui surgissent. A peine en avez-vous résolu un, que trois autres, tout aussi imprévus et tout aussi étrangers à vos compétences pointent leur nez.

En revanche, vous pouvez décider de proposer le projet à un fabricant d’espadrilles traditionnelles du Pays Basque qui voit de jour en jour la demande se tarir (en raison justement de la concurrence des pays à bas coût de main d’œuvre).

Si vous parvenez à le convaincre qu’il tient là l’occasion de redonner un coup de boost à son activité, vous avez toutes les chances de l’intéresser. Si ce n’est pas le cas, il doit y en avoir un au deux autres aux environs dans la même situation.

Ce que vous avez à y gagner

Votre contribution peut se monnayer contre un salaire immédiat et un intéressement futur aux profits générés par votre projet. Pourquoi pas contre une prise de participation dans l’entreprise ?

Vous avez une main d’œuvre expérimentée et un outil de production immédiatement disponibles.

Comme il est probable que votre intervention va sauver des emplois menacés, l’Etat, la Région et Oséo vont vous aider sur le plan financier.

Bref, cette approche vous permet de trouver des solutions aux problèmes qui vous empêchent d’avancer.

Et de la sorte, vous allez réaliser votre projet beaucoup plus sûrement et plus facilement qu’en y allant en solo.

Vous allez me dire que mon exemple est complètement utopique. Peut être le semble-t-il en effet, mais cet exemple est tiré d’un cas réel.

Je ne sais pas si c’est un intrapreneur qui a initié ce projet mais ce dont je suis sûr, c’est que c’est bien la solution qu’a trouvé une fabrique d’espadrilles pour enrayer son déclin.

« Comment éviter qu’on vous pique votre idée »

Alors je sais quelle nouvelle objection vous allez me faire. Que rien n’empêche le fabricant d’espadrilles de vous piquer l’idée et de la réaliser sans vous.

Cela n’arrive quasiment jamais, mais je veux bien vous accorder que le risque n’est pas totalement nul.

Dans ce cas, une bonne connaissance du fonctionnement des PME et l’application des principes de la Méthode SPGC peuvent vous prémunir efficacement contre cette éventualité.

Pour aller plus loin, j’ai cru comprendre, en participant à la formation « Lancements orchestrés » de Sébastien que quelques-uns des aspirants web entrepreneurs, mes condisciples, n’avaient pas de projet précis et comptaient sur la formation pour en trouver un.

Dans ce cas aussi la Méthode SPGC peut vous aider, c’est la deuxième entrée que j’évoquais tout à l’heure.

Vous n’avez pas de projet mais une compétence en web marketing susceptible de vous permettre de créer de la valeur.

Et je suppose aussi d’autres compétences acquises lors de votre formation ou de votre parcours professionnel antérieur.

Avec la Méthode SPGC, vous apprendrez à monnayer ces capacités. A créer de la valeur dans des entreprises, en échange d’un emploi conforme à vos souhaits et à vos ambitions.

Après tout ce n’est qu’une autre façon de « monétiser » les compétences acquises au contact de Sébastien.

Comment garder votre indépendance, même en étant Intrapreneur

Je vois venir votre dernière objection : « Oui mais l’intérêt d’entreprendre c’est aussi d’être indépendant, de ne pas avoir un patron sur le dos et de faire ce dont on a réellement envie ».

À cela je répondrai deux choses :

  1. Gardez vous bien d’idéaliser le statut d’entrepreneur. C’est effectivement passionnant et très gratifiant mais ça n’est pas une sinécure, loin de là. Les entrepreneurs doivent accomplir, par la force des choses, beaucoup de tâches qui ne ressemblent en rien à ce qu’ils aiment faire ou à ce qu’ils avaient imaginé.
  2. Le « candidat » SPGC jouit d’une liberté sans pareille pour définir le contenu de sa fonction, son statut et même sa rémunération. Il a des rapports d’égal à égal avec son employeur et ne se laisse pas « marcher sur les pieds ».

Savez vous pourquoi ? Parce qu’il maîtrise la valeur qu’il apporte à son employeur et peut donc, contrairement au salarié lambda, en obtenir la contrepartie qu’il en attend. Du moins tant que cette valeur justifie ses prétentions. Sur ce dernier point sa situation ressemble fort à celle de l’entrepreneur.

En revanche, il n’a pas toutes les contraintes négatives qui incombent au seul dirigeant. Et si quelque chose ne lui plaît pas dans sa situation, il peut toujours en changer. Sachant créer de la valeur et le démontrer, il trouvera toujours un emploi satisfaisant. Le candidat SPGC se fait rarement virer, il serait plutôt de ceux que l’on cherche à retenir.

Alors, à vous de voir ! Si ça vous tente ou si vous avez encore du mal à y croire, vous pouvez toujours aller faire un tour sur www.methode-spgc.fr

 

Cet article a été rédigé par Patrick Daymand. Patrick administre le site www.methode-spgc.fr  qui présente une méthode innovante de recherche d’emploi et de gestion de carrière pour ceux qui veulent être maîtres de leur destin professionnel.

Sujets abordés dans cet article :

methode spgc

2 commentaires sur “Comment devenir un « intrapreneur »”

  1. Bonjour, je suis vraiment contente d’être tombée sur votre article. Je connaissais un peu le principe mais dans ses grandes lignes. Là il répond à certaines de mes questions. Car c’est une notion que je trouve très intéressante. Surtout dans des activités artistiques. Et je suis un peu dans ce cas. Pour l’instant c’est en attente, j’étudie différentes pistes mais je songeais à présenter différentes créations à des entreprises et voir si je pouvais les intégrer. En tout cas votre article est vraiment bien venu. Merci.

  2. Salut par ici, c’est un concept interessant que celui d' »intrapreneur ». On ne le connais peu voire pas et pourtant il ouvre des perspectives plus qu’intéressantes et surtout c’est vraiment une vision différente de celle que l’on peut avoir lorsque l’on demarre en tant qu’infopreneur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

VOTRE TOBOGGAN WEBINAIRE

CLE EN MAIN!


De la Conception de votre
étude de marché Jusqu'à votre Webinaire, on se charge de tout! Nos techniciens et Marketeurs feront tout le travail, libérez-vous et commencez dés aujourd'hui!