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Ethique et formation marketing : Lettre ouverte à Alexandra

Il est temps de mettre fin à la mentalité franco-française qui veut que ''pour réussir il faut d'abord dénigrer la concurrence.

Il est temps de mettre fin à la mentalité franco-française qui veut que  »pour réussir il faut d’abord dénigrer la concurrence »…

Il n’y a pas si longtemps, j’ai eu le plaisir de lire un article rédigé par Alexandra Lamonnier. Dans les commentaires, en réponse à mes compliments sur son article, Alexandra m’a demandé de répondre à certaines interrogations qui circulent en ce moment concernant les formations marketing.

J’ai reproduit une partie de son message ci-dessous, ainsi que ma réponse !

Si vous vous posez des questions sur les formations marketing, mais que vous n’avez jamais osé les poser jusqu’ici, profitez des commentaires ci-dessous et faites-le moi savoir. Ainsi je pourrai vous répondre également.
Evidemment, les règles habituelles des commentaires s’appliquent : la courtoisie est de rigueur comme toujours 😉

Le message d’Alexandra

[…] Quand ça grince, c’est que quelque chose ne va pas. Il faut s’en occuper et regarder pourquoi ça grince.

S’il suffisait d’être patient pour que les choses s’arrangent… Pour ne pas risquer le reproche, il faut se rendre irréprochable. […]

“[Sébastien,] Voilà ce que je veux que tu fasses maintenant.” 🙂

En tant qu’acteur bien en vue de ce milieu, ayant une influence certaine, […], je pense qu’il serait temps, pour les formations de plus de 300 euros, de mettre en place :

  1. Des systèmes de qualification très pointue des prospects à l’entrée de la plupart des formations qui sont proposées. La qualification par rapport au fait de pouvoir acheter ou non la formation ne qualifie rien du tout, elle est même souvent génératrice de stress et aggravatrice de détresse. Aucun formateur sérieux ne peut se contenter de faire son chiffre d’affaires sur cette base.
  2. Des systèmes qui permettraient donc à ces postulants de pouvoir se situer par rapport à là où ils en sont, et de savoir si ce qu’on veut leur vendre correspond vraiment à leur besoin réel du moment. Ça signifie : s’intéresser VRAIMENT aux postulants, individuellement, pour arriver à cerner s’ils ont les bases suffisantes pour se lancer sans trop d’inconfort. Ça signifie aussi : être capable de refuser des ventes.
  3. Des garanties que la consistance du produit (infoproduit, formation, accompagnement) est à la hauteur du tarif demandé, cela inclut tout un ensemble de services et de prestations annexes, notamment un service clients impeccable, une assistance attentive aux requêtes des clients (étudiants), bref, un suivi digne de ce nom…Ce serait un bon début… et ça pourrait peut-être faire moins de dégâts aussi à l’avenir.Quand je vois toute l’énergie déployée pour des trucs insignifiants, je me dis que c’est beaucoup d’énergie perdue qui pourrait s’employer à construire quelque chose de plus cool et de plus réaliste aussi.Alors, on s’y met ?Amicalement,
    Alexandra

Ma réponse

Bonjour Alexandra,
la raison pour laquelle je parle [souvent] de travail de patience et d’éducation est la suivante :
La plupart des inquiétudes, complaintes, et parfois agressions, qu’on retrouve au sujet des formations « haut de gamme »… ne sont pas faites en connaissance de cause.

Comme tu pourras le voir, j’adhère totalement à ces propositions et elles sont déjà en place.

Je ne parlerai ici que de mon cas personnel, car je ne parle que de ce que je connais.

Je vais reprendre ta liste de propositions point par point, cependant je suis surpris que tu mettes une « barre » à 300 euros sur ces propositions.
Est-ce que cela veut dire que pour une formation « pas chère », on peut s’abstenir d’un contrôle de la qualité du produit et du message de vente ?

Il me semble que si une proposition est bonne et va dans le sens du client, elle devrait s’appliquer à tous.

Je réponds donc point par point :

Pourquoi il est essentiel de filtrer l’entrée de certaines formations

1. « Des systèmes de qualification à l’entrée des formations »

Dans toutes les formations que je propose (je ne peux parler que de mon cas), j’ai déjà refusé des inscrits. Dans certaines formations (comme Lancements Orchestrés), le question pré-achat permet de « filtrer » certains inscrits pour lesquels le cours n’est pas adapté. Pour d’autres formations, (comme Séduire Le Client), c’est lors de la phase obligatoire de présentation du projet au sein de la communauté, que je repère quelquefois des personnes qui ne devraient pas participer.

A titre d’exemple, lors du premier lancement de Séduire Le Client, un acheteur (appelons-le Michel) me disait qu’il dormait dans sa voiture (!) et espérait pouvoir, sous 60 jours, gagner suffisamment pour payer son loyer. J’ai appelé cette personne, l’ai conseillée, et l’ai désinscrite et remboursée immédiatement de ma formation.

Ce qui est intéressant en revanche, c’est que cette même personne est aujourd’hui cliente d’un « club » payant chez un formateur qui passe son temps à pointer du doigt « ceux qui abusent des personnes en détresse » (faites ce que je dis mais pas ce que je fais…)

Il faut comprendre que si quelqu’un a envie de se former dans un sujet quelconque, et qu’on le refuse d’un côté, il ira ailleurs. C’est pourquoi dans certains cas je préfère accueillir le client gratuitement si la formation est appropriée à son cas. Je n’en fais évidemment pas la publicité de ce genre d’action, pour des raisons que tu peux deviner.

Pourquoi il faut savoir dire « non » à certains clients

Des systèmes qui permettraient donc à ces postulants de pouvoir se situer par rapport à là où ils en sont, et de savoir si ce qu’on veut leur vendre correspond vraiment à leur besoin réel du moment.

Ca existe : c’est la raison pour laquelle je fais des conférences vidéo, et pour laquelle je réponds aux questions sur les blogs de lancement de mes formations.
Je tiens à faire remarquer que je réponds EXPLICITEMENT « NON » très souvent à la question « est-ce fait pour moi ? ».

Il suffit d’assister à mes conférences vidéo pour Séduire le Client par exemple, ou de lire le blog de lancement, pour s’en rendre compte : mes règles sont claires, il y a des activités pour lesquelles telle ou telle formation n’est ABSOLUMENT pas adaptée. Je refuse ou rembourse plusieurs clients par mois parce qu’ils sont dans le marketing multi-niveaux, par exemple.

Le commentaire que j'ai posté le plus souvent lors de mes premiers Lancements : "Non, cette formation n'est pas faite pour vous si vous faites du MLM..."

Le commentaire que j’ai posté le plus souvent lors de mes premiers Lancements : « Non, cette formation n’est pas faite pour vous si vous faites du MLM… »

Ce que beaucoup de personnes ont du mal à comprendre (mais je ne désespère pas !) :
Il s’agit de formations pour entrepreneurs et chefs d’entreprise

Il est aussi intéressant de noter que mes formations sont explicitement destinées à des entrepreneurs et chefs d’entreprise (c’est dit dans le message de vente, dans les emails, sur le site, dans nos CGV(*), dans notre Objectif Stratégique, etc etc)
… mais les gens qui critiquent et se plaignent sont des particuliers qui « veulent gagner de l’argent sur Internet »… Autrement dit, ce n’est pas mon public !
Que ces personnes-là aient ou non les moyens d’acheter la formation, n’est pas un facteur qui devrait influer sur la stratégie de ma société de formation.

C’est une façon un peu « crue » de le dire, mais je pense que nous pouvons tous le comprendre : en tant que particulier, je peux me plaindre, gémir et râler que le prix d’un serveur IBM est démesuré face à celui d’un PC normal… IBM ne prêtera que peu d’attention à ces remarques car (1) je ne suis pas le client à qui ils s’adressent, et (2) je ne saurais que faire de ce produit, même si on me l’offrait.

Y a-t-il des pré-requis techniques pour suivre une formation marketing ?

Pour ce qui est de la compétence technique, je ne filtre pas sur ce critère. Pourquoi ? Parce que mes formations ne sont pas techniques. J’explique comment conduire une voiture (la stratégie) et pour l’aspect technique j’offre l’installation de leur site/blog pour que le client puisse se concentrer sur ce qui est important, et pas sur des engrenages informatiques qui n’ont que peu d’intérêt et qu’on peut trouver gratuitement sur Youtube.

[L’histoire du Lancement Orchestré de Romy montre, par exemple, qu’on n’a pas besoin de savoir faire des vidéos, utiliser Aweber, ou programmer en PHP pour faire son premier Lancement. Ce qui compte c’est la relation humaine avec ses prospects et c’est ce qu’enseigne ma formation ! Ce qui est clairement précisé dans toutes les vidéos et messages de vente]

Un engagement éthique : garantir la satisfaction des clients

Des garanties que la consistance du produit (infoproduit, formation, accompagnement) est à la hauteur du tarif demandé

Toutes mes formations et services bénéficient d’une garantie de satisfaction permettant de suivre une partie substantielle, et souvent la totalité, du cours, en étant couvert par une possibilité de remboursement total, sans conditions.

un service clients impeccable, une assistance attentive aux requêtes des clients (étudiants)

J’ai une personne dédiée au service après-vente. Nos clients ont accès à un forum pour poser leurs questions et à un coaching personnel régulier en direct avec moi en vidéoconférence.

Un débat intéressant, mais seulement si on se pose les bonnes questions

Quand je vois toute l’énergie déployée pour des trucs insignifiants, je me dis que c’est beaucoup d’énergie perdue qui pourrait s’employer à construire quelque chose de plus cool et de plus réaliste aussi.

Le vrai problème, c’est que les gens qui critiquent font (1) un amalgame malvenu entre le procédé de vente (le lancement orchestré, dont le principe est de donner de la valeur et des conseils aux clients AVANT de proposer d’acheter) et le produit.
Ce qui fait que l’on se retrouve à répondre à des critiques infondées de la part de personnes qui n’ont jamais acheté mes produits.

Après plus d’un millier de formations haut de gammes vendues, si je ne tenais pas mes promesses, je serais sur la paille… et je n’aurais pas plusieurs centaines de témoignages écrits, audio, et vidéo de gens qui ont réussi avec mes conseils et outils.

Un autre engagement éthique : s’intéresser aux résultats des clients

Je tiens à faire remarquer avant de conclure, que les témoignages que je publie quotidiennement sont des témoignages de réussite – et ce devrait être le seul type de témoignage autorisé. Regardez beaucoup de sites de notre secteur et vous constaterez que soit c’est le désert niveau « avis des clients », soit on n’y trouve que des témoignages de « satisfaction » (les gens sont contents) mais aucune preuve de résultat (les gens ont REUSSI).

C’est un des points sur lesquels j’aimerais, de mon côté, que les mentalités évoluent.

Une conclusion sous forme de proposition, pour faire évoluer le secteur de la formation

Il y a d’autres points que j’aimerais voir se répandre en 2013.

Tout ceci est en place dans mes formations mais je n’en parle pas beaucoup, je suppose que c’est le cas chez d’autres [mais ils sont trop peu nombreux !] :

  1. suivi systématique des acquis des clients (par évaluation, QCM, quizz, ou « devoirs » à remettre) au fil de chaque module de formation,
  • une pédagogie différenciée, avec un rythme pédagogique et niveau d’enseignement adaptable (que le client puisse choisir de recevoir un module par semaine / tous les 15j / par mois, selon son niveau et son emploi du temps,)
  • un véritable suivi des RESULTATS des clients pour pouvoir compléter chaque formation d’études de cas montrant des cas réels d’application,
  • baser les contenus de formation sur des exemples réels – ce qui suppose que le formateur ait appliqué ses propres conseils ou fasse appel à de vrais experts si lui-même n’a que le savoir et non la compétence,
  • et enfin, une véritable courtoisie professionnelle et une obligation de réserve, comme le recommande le code de déontologie de la profession de coach.
    Il est temps de mettre fin à la mentalité franco-française qui veut que ''pour réussir il faut d'abord dénigrer la concurrence.''
    -Le Marketeur Français

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    Cette mentalité déplorable nuit à toute la profession et ne fait pas avancer le débat.J’espère avoir répondu à l’ensemble des points que tu as soulevés.

Comme tu peux le voir, ces propositions sont déjà en place.

Comme dit plus haut, je ne peux évidemment répondre qu’en mon nom, mais je suppose que je ne suis pas le seul formateur à regretter ce manque d’information du public.

Cordialement,
Sébastien

==== PS : ====
Si vous vous posez des questions sur les formations marketing, mais que vous n’avez jamais osé les poser jusqu’ici, profitez des commentaires ci-dessous et faites-le moi savoir.
Ainsi je pourrai vous répondre également.
Evidemment, les règles habituelles des commentaires s’appliquent : la courtoisie est de rigueur comme toujours 😉

(*) Depuis une mise à jour en 2012, cela n’est pas directement précisé sur la page des CGV mais sur notre page de Principes Opérationnels et dans notre Objectif Stratégique, pages qui sont accessibles depuis le pied de page de tous nos sites.

L’échange que j’ai eu avec Alexandra se trouve ici : http://inspiration-web-marketing.com/alexandra-lemonnier-le-credo-dun-vieux-singe/#comment-438
(attention, Firefox m’indique que ce site semble avoir été piraté récemment, c’est pourquoi j’ai reproduit ici l’essentiel du message d’Alexandra)

52 commentaires sur “Ethique et formation marketing : Lettre ouverte à Alexandra”

  1. Bonjour Sébastien,

    Merci pour cette mise au point.

    Une chose que j’apprécierais maintenant que je vous suis depuis quelque mois est que vous précisiez dans les invitations aux conférences gratuites le nom du produit qui est mis en avant. En effet j’ai déjà suivi plusieurs formations à la suite, pour me rendre compte que le contenu était quasiment le même. Et de fait à la fin c’était le même produit qui était mis en avant. Du coup, j’ai pris la place de quelqu’un qui l’aurait écouté pour la première fois, et qui peut-être aurait acheté.

    Ensuite, conseil pour les chefs d’entreprises et entrepreneurs : pour pouvoir souffler, mieux vous ressourcer en famille, pour repartir de plus belle dans vos projets les plus fous, inscrivez-vous à parentsrelax.com

    1. Bonjour François,
      c’est une suggestion intéressante.

      Je pense que ce que je mettrai en place l’an prochain est de commencer à donner un nom aux différentes webconférences en vidéo. Cela permettra de s’y repérer un peu mieux.

      Pour le moment la seule de mes conférences récurrentes à avoir un nom est « 7 étapes pour Séduire Le Client » (la formation mentionnée à la fin est donc Séduire Le Client), mais je vais m’atteler à bien différencier les prochaines sessions de formation.

      Merci de ton message,
      Sébastien

  2. Olivier Leroux

    Excellente mise au point Sébastien !

    Il était nécessaire que quelqu’un réagisse dans le secteur, tu l’as fait (et façon professionnelle en plus), je te tire mon chapeau.

  3. Bonjour Sébastien,
    ta réponse me surprend agréablement. Moi qui ai une femme professeur des écoles, j’ai cru entendre à travers ta prose et ton jargon l’une de ces collègues de l’éducation nationale.
    Au niveau d’implication et de suivi que tu prétends exiger de tes étudiants, il est claire qu’on peu parler de formation et qu’à ce titre le prix que tu demandes n’est pas rédhibitoire.

    En revanche, j’avoue que je trouve le plan de formation de certains formateurs un peu flou et que certaines personnes peuvent s’avérer déçues par la suite. Que le plan de formation ne répondent pas à leurs objectifs de compétences.
    Ceci est je pense rattraper par le fait du respect de la promesse de satisfaction ou remboursement.
    Le débat est toutefois intéressant et éclaire le chemin des entrepreneurs.
    Merci à vous,
    Noé

    1. Bonjour Noé,

      Moi aussi j’ai une instit à la maison, j’imagine donc qu’elle déteint un peu sur moi 🙂

      Je suis d’accord avec toi sur le point des plans de formation. Fin 2011 nous n’en avions pas (pas de façon formelle du moins) et tout au long de 2012 mon équipe s’est acharnée à me rappeler l’importance d’un tel document, si bien que petit à petit nous avons formalisé un véritable plan et parcours de formation, apprentissage par apprentissage, pour chacune de nos formations.

      C’est donc un fichier PDF que nous mettons à disposition des clients potentiels sur demande, et que nous envoyons aux nouveaux inscrits au début de la formation.
      (cela peut servir à certains pour se repérer à mesure qu’ils avancent dans le cours !)

      C’est aussi un outil utile pour l’équipe du service clients, car maintenant mon staff sait dans quel module trouver une information quand un client a des questions !

      Merci de ton message,
      Sébastien

  4. Bonjour Sébastien,
    Débat très intéressant, le sujet méritait d’être abordé pour une réponse qui a le mérite d’être clair, je souhaite que 2013 permette à de nombreux chefs d’entreprises de construire leur réussite sur des valeurs de partage et d’entraide.
    Bonne fête

  5. Bonjour,

    Les critiques adressées actuellement sur le web sont légitimes. Regardez-Vous. (Je dis Vous, mais je pense à votre cercle de « marketeurs » et pas seulement à vous). Objectivement.

    1* Les références sur votre site (Frank Kern, Jeff Walker etc) sont simplement des arnaqueurs… qui vendent leur « système » pour gagner de l’argent sur le web. (PLF, c’est une simple lettre de vente étalée sur plusieurs jours, avec/sans partenaires. Rien de plus, rien de moins. Mass Control, c’est un mélange de marketing direct et de techniques de Robert Cialdini que F. Kern a reformulées à sa sauce, vendue $1997 à l’origine. Vous trouvez le tout pour $30 en librairie.). Et vous? Vous copiez collez ce qu’ils font. Et vous le faites sans réfléchir.

    2* Vous copiez-collez pas seulement leurs produits. Mais aussi leur méthode de vente grossière. Par exemple parler fric, cela passe aux States. Pas en France. Si vous étiez un vrai marketeur, vous vous adapteriez à la sensibilité de votre marché.

    3* Vous avez le culot de vous autoproclamer « marketeur »!? Et vous proposez même de former les autres. Mais vous n’avez jamais mis les pieds dans le département marketing d’une vraie entreprise (à part la vôtre). Votre légitimité est aussi virtuelle que vos « produits ». Comment un ancien « conseillé amoureux » (ou coach en drague) peut-il soudain être crédible dans le marketing?

    4* Le type de méthode que vous employez pour vendre (témoignage de clients-copains comme Olivier Roland, effet de rareté tronqué, preuve sociale bricolée, promesses de gros gains, bénéfices exagérés, superlatifs et autres artifices) sont très similaires aux méthodes pour vendre des arnaques comme du MLM, des systèmes pyramidaux ou des chaines de ponzis. Et après vous vous étonnez quand des blogs surgissent ou que des gens critiquent. Pour moi, c’est une erreur de débutant.

    5* Vous confondez « entrepreneur » et « créateur de site web » ou encore « blog » et « entreprise ». En gros pour vous, un gars qui lance son site est un entrepreneur. Un blog qui rapporte n’est pas une entreprise. Cette confusion vous rend risible et vous dé-crédibilise encore plus.

    6* En réalité, vous connaissez juste le marketing internet américain d’il y a 3 ans que vous essayez d’imiter. Sortez de ce modèle. Et regardez bien le monde de vos idoles. Il s’est étiolé. Ces gens se sont fait chasser un à un par Google (banni de Adwords), ils sont poursuivis par la FTC. Une partie s’est reconvertie en créant des entreprises de software plus sérieuses (Amish Schah, John Reese, Trey Smith) ou font du « consulting privé » (F. Kern) ou se consacrent à faire des films (Andy Jenkins).

    Le glas a sonné pour les gros marketeurs US qui arnaquent des newbies il y a bien longtemps. Maintenant, ça arrive en France. Et peut-être que vous n’étiez pas préparé. Encore une preuve de manque de maturité et d’expertise.

    Vous avez l’air gentil est plein de bonnes intentions. Vous êtes sans doute plus un débutant qu’un arnaqueur. Mais je pense que vous n’avez pas la carrure de ce que vous prétendez être.

    Je ne sais pas si vous allez publier et répondre à ce qui précède. J’ai essayé d’être objectif. Si vous le le faites pas ici, je me permettrai de publier ce même commentaire ailleurs. A voir de voir. Bonne continuation. Zardan

    1. Bonjour Zardan,
      je vous répondrai plus en détail un peu plus tard (je dois sortir) mais voici la version « courte » de ma réponse.

      Tout d’abord, vous affirmez qu’on peut trouver tous les conseils marketing ue je donne en librairie pour $30.
      C’est une critique classique, et évidemment les gens qui la font oublient toujours de donner la liste des livres en question.

      Pouvez-vous m’indiquer quel(s) livre(s) enseignent comment faire un Lancement Orchestré ?

      Pour le reste, je vous répondrai plus tard.
      Je trouve cependant risible de dire que travailler dans le département marketing d’une entreprise (ne pas être à son compte) soit plus crédible à vos yeux que d’avoir construit et développé soi-même sa propre entreprise (oui, de conseil amoureux dans mon cas).

      Cordialement,
      Sébastien

      1. Sébastien, vous avez eu du courage de publier mon message, je salue cela. Au moins on peut dire que vous répondez aux objections qui vous arrive en pleine figure.

        Et moi aussi :

        1) Vous avez raison. Ce n’est pas $30. En réalité moins que $30! Lisez ces 3 références. Vous avez les principes qui figurent dans PLF et MassControl réunis pour moins de $30.

        *How to Write & Sell Simple Information for Fun and Profit (Bob Bly) $10.85
        *Influence (Robert Cialdini) $10.98
        *Millionaire messenger (Brendon Burchard) $6

        Autrement dit, je n’ai personnellement rien trouvé dans Mass Control, PLF evergreen ou qui ne figurait pas dans ces livres.

        2) Mon boucher a aussi créé sa propre entreprise. Tout comme ma coiffeuse. Aucun des deux ne peut se proclamer marketeur. Vous, vous êtes légitime dans le conseil amoureux. Et vous savez, je ne demanderais de conseils en marketing ni à ma coiffeuse, ni à mon boucher.

        Zordan

        1. Bonjour,
          il ne s’agit pas de courage ici, mais de dissiper des mensonges, des commérages et de fausses vérités.
          J’ai toujours pensé que « la vérité nous libérera » (Jean, 8, 32).

          La suite :
          1. Aucun des trois livres que tu cites n’explique comment orchestrer un lancement de produit. Créer de l’anticipation avant la sortie du produit ?
          Trouver des partenaires ? Choisir leur niveau de commission ? Traiter les commentaires ? Créer un pic de ventes pendant la période d’ouverture des ventes ? C’est où ?
          Dire que toute la méthode d’un Lancement se trouve dans 3 livres basiques de marketing, c’est comme dire à Bocuse qu’on n’a pas besoin de son cours de cuisine parce qu’on a acheté l’encyclopédie complète « Le Larousse De La Cuisine ». C’est un point de vue…

          Je trouve aussi assez drôle que tu cites des gens comme Brendon Burchard dans la catégorie « arnaques » , et qu’ensuite tu recommandes le livre de Brendon ?
          (soit dit au passage, je connais bien Brendon et ce qu’il sait du lancement d’un produit, il l’a appris auprès de Jeff Walker. Pour information.)

          Mais OK. Peut-être que j’ai mal lu ces livres et qu’ils contiennent tout ce savoir. Admettons que tout le savoir marketing du monde soit dans ces 3 livres. Que fait-on si on est Français et qu’on ne parle pas Anglais ?

          2. C’est la différence entre vous et moi.
          Je considère qu’en chaque personne se trouve un maître.
          La restauratrice de l’immeuble à côté du mien, a mis en place un système ingénieux de marketing par email pour fidéliser ses clients. Je lui ai demandé comment ça marche, je me suis inscrit sur sa mailing list, et j’ai étudié ce qu’elle fait.
          J’imagine que certaines personnes seraient trop arrogantes pour demander un conseil marketing à une restauratrice, un boucher ou une coiffeuse.
          En général, les gens arrogants ne sont pas ceux qui réussissent.

          Bien cordialement,
          Sébastien

        2. Bonjour Sébastien,

          Je m’immisce dans votre dialogue de spécialistes du markéting pour vous faire part de mon point de vue de chef de mon entreprise, on ne parle que de ce qu’on connait.

          Comme les autres, je suis confronté à des situations dans lesquelles je dois aborder des matières pour lesquelles je n’ai pas reçu de formation et que je découvre au moins en partie : compta, commercial, informatique, marketing etc.

          Au sujet du marketing je faisais même une erreur en considérant que le marketeur devait connaître mon entreprise pour me proposer Le marketing de mon entreprise : erreur.

          Double erreur puisqu’il s’agit d’un principe d’entreprenariat que de maîtriser les grandes lignes d’un domaine au moins pour prononcer un jugement critique à l’égard d’un fournisseur.

          La formation Séduire le client m’a permis de réaliser le puzzle de mon entreprise, la pièce marketing vient bien s’intégrer et donne une cohérence à l’ensemble de mon entreprise. Je suis ravi d’avoir la main sur le marketing et pouvoir penser des stratégies.

          Un grand merci à Sébastien car sa formation Séduire le client a parfaitement correspondu à mon besoin de chef de mon entreprise.

          Dans le prolongement j’ai également fait appel à des spécialistes pour concrétiser : un logo, un slogan, un graphisme, une plaquette. Ici le besoin est créatif et mieux vaut pour mon entreprise que j’aille ailleurs chercher cette compétence.

          Un service marketing ou une agence de pub à plein temps pour mon entreprise je ne suis pas contre mais je n’en suis pas là et quoi qu’il en sera la formation de Sébastien m’aura été indispensable.

          Au sujet du dialogue de spécialistes du marketing j’ai retrouvé dans La vache pourpre de Seth Godin à la page 74 le paragraphe suivant que je copie pour les non détenteurs. Dernier paragraphe : que se passerait-il si vous confiez le budget marketing de vos trois prochains produits aux concepteurs ? Avez-vous les moyens d’embaucher un architecte, un designer, un sculpteur, un réalisateur, un auteur de classe internationale ?

          Le paradoxe c’est qu’à la page d’après la page 75 on trouve en titre : Le meilleur boulanger du monde.

          Regarde Sébastien dans tes 250 bouquins de marketing il est impossible que tu n’aies pas celui là et il est possible que ce soit toi qui m’aies conseillé cette ressource.

          Je suis catastrophé du dénigrement des boulangers et des coiffeurs. Pour enfoncer le clou le livre entier de Seth Godin est sous la mention : A la mémoire de Lionel Poilâne, remarquable à tous égards.

          Je suis choqué. Moi chef de mon entreprise je suis fier d’être un boulanger et un coiffeur.

          Patrice

      2. Bonjour,
        un peu de bon sens et quelques recherches sur les noms donnés par Zardan sur amazon et on peut trouver tout un tas de bouquin sur ces marketeurs US.
        Pour la question de travailler dans un département marketing d’une entreprise pour se dire professionnel du marketing, sans vouloir juger ni défendre ni l’un ni l’autre, c’est typiquement français ! Les autodidactes n’ont pas leur place, car pas de diplômes dans leur spécialités. Or des autodidactes en france, il y en a des millions ! Combien ont appris leur métier sur le tas ?
        Cdlt.

        1. Bonjour Arnaud,
          Je profite de ton commentaire pour souligner que j’encourage vivement tout entrepreneur à lire les grands classiques du marketing.

          J’ai près de 250 livres de marketing et d’entreprise dans ma bibliothèque (sans compter les Kindle) et je continue sans cesse d’apprendre.

          Une seule idée qui s’avère rentable peut faire d’un livre un investissement au rendement formidable.

          Merci de ton commentaire Arnaud.
          (et vive les autodidactes !)
          Sébastien

    2. Bonjour,
      je continue ma réponse.

      Je tiens à préciser pour commencer que je réponds en mon nom.
      Si vous avez des commentaires à apporter sur d’autres formateurs ou sociétés de formation, je vous prierai de le faire sur leurs sites respectifs.

      Ce qui est marquant dans votre commentaire, c’est que la plupart de vos remarques sont dûes à une incompréhension ou une méconnaissance de mon travail.
      Merci de me donner l’occasion d’éclaircir.

      1. Les lois sur la diffamation sont très strictes et je ne permettrai pas de tels comportements sur mon blog. Quand vous parlez « d’arnaque », c’est du domaine de l’insulte et de la diffamation. Cela ne sera pas toléré ici.

      1bis. Vous dites que je « copie-colle » ce que font les formateurs américains, c’est intéressant. Sauf que les membres de ma formation « Lancements Orchestrés » qui ont également suivi PLF pourront témoigner que si certaines bases sont communes, ma méthode est différente. De même que ma pédagogie. Et que la méthode de vente, de rédaction des messages, de présentation…

      2. Depuis 2010, on me dit et on me répète que ma méthode de vente « ne marchera pas en France ». C’est intéressant. Parce qu’avec plus de 500 000 euros de CA dès la première année, mon activité de formation en ligne est devenue dès mon tout premier Lancement, la plus « grosse » entreprise du secteur en France.
      En gros, les gens qui disent que ça ne marche pas et que je n’arriverai jamais à vendre mes produits… ne vendent en général pas 1/5 de mon volume.

      Si vous avez un exemple de « ce qui marche », je suis tout ouïe.

      3. Comme dit ci-dessus, je suis marketeur parce que je fais du marketing. J’en fais tous les jours. J’ai écrit des centaines de messages de vente, vendu plusieurs millions d’euros de produits, et je n’ai pas de comptes à rendre à un « département marketing d’une « vraie » entreprise ».
      Permettez-moi donc de sourire à la lecture de votre commentaire.

      4. Olivier Roland (de même que mes autres clients de consulting) m’a payé plusieurs dizaines de milliers d’euros pour l’aider à lancer son activité en ligne. S’il témoigne, et s’il n’a pas fait jouer sa garantie de remboursement (eh oui, il y en a une même sur le consulting) ce n’est pas juste parce qu’il m’aime bien. C’est parce que ça a marché.

      5. VOUS confondez « entrepreneur » et « blogueur ». Si vous preniez le temps de vous renseigner avant de critiquer, cela rendrait votre critique plus pertinente. Je l’ai toujours dit et le répète : un blog n’est pas une entreprise. C’est un outil, pas une fin.
      Je veux bien croire que je pourrais le répéter davantage. Mais c’est quand même précisé dans TOUTES les newsletter où je parle de blogging…

      6. Encore une fois, vous ne voyez que ce que vous voulez voir. Andy Jenkins, Trey Smith, Jeff Walker, que vous citez, continuent à faire 1 à 2 Lancements Orchestrés par an (qui sont chaque année plus gros que l’année précédente). La méthode ne faiblit pas.
      Cependant il faut tenir compte de 2 points essentiels. Premièrement, beaucoup de marketeurs américains ne sont pas de grands penseurs stratégiques (Frank Kern par exemple est un vendeur/marketeur brillant, mais change de projet stratégique tous les 6 mois).
      Deuxièmement, les formateurs qui sont de bons penseurs stratégiques, diversifient tout simplement l’écosystème de leur société. Ils vendent du logiciel, du consulting, etc.. en plus de leurs formations. De même qu’ils diversifient leurs sources de trafic, et leurs méthodes de vente (en ajoutant des webconférences, etc).
      C’est le choix stratégique le plus logique à faire.

      J’espère vous avoir éclairé par cette réponse,
      cordialement,
      Sébastien

    3. Ces commentaires sont le reflet de plusieurs autres qui circulent mais je ne veux pas appuyer en votre sens. Cependant, j’aimerais commenter sur le 3e point où vous écrivez :
      « 3* Vous avez le culot de vous autoproclamer “marketeur”!? Et vous proposez même de former les autres. Mais vous n’avez jamais mis les pieds dans le département marketing d’une vraie entreprise (à part la vôtre). Votre légitimité est aussi virtuelle que vos “produits”. Comment un ancien “conseillé amoureux” (ou coach en drague) peut-il soudain être crédible dans le marketing? »

      Historiquement, tous les métiers, tous les spécialisations, toutes les diplomations n’ont suivi qu’un seul chemin. Souvenons-nous de la première chirurgie où quelqu’un, avec beaucoup de courage et de témérité et un peu de génie a décidé d’ouvrir le corps d’un individu en douleurs pour tenter de le soulager.

      Par la suite, vu le succès obtenu, d’autres sont venus à lui pour être « soignés ». Avec le temps il a choisi d’enseigner son « art » pour que de plus en plus de personnes soient soulagées. Il y a probablement eu encore plus d’échecs et de décès que de véritable guérison, mais la tentative ayant donné des résultats meilleurs chez certains « clients », elle est devenue une spécialité. Aujourd’hui on nomme médecin spécialiste celui qui a étudié le cumul de toutes les connaissances considérées comme valables dans ce secteur d’activité.

      Mais sont-ils plus « chirurgiens » que celui qui a tenté la toute première chirurgie? Peut-être que oui parce qu’ils possèdent plus de connaissances, mais dans le domaine du marketing, le meilleur enseignement provient souvent des recherches et des tests effectués par une personne ayant déjà un intérêt marqué par ce secteur d’activités.

      Ma mère était coiffeuse, 2 de mes soeurs aussi. Une d’elles, maman, a choisi d’enseigner la coiffure alors qu’elle ne l’avait appris de personne mais possédait un talent évident dans le domaine. Son école a généré des élèves qui possèdent aujourd’hui leur propre salon, ma soeur aînée est devenue membre du très prisé cercle des Coiffeurs Créateurs Canadiens, elle fait partie des 7 premiers sélectionnés pour ce titre.

      Elle n’a jamais étudié ailleurs. Elle a tellement gagné tous les concours de coiffure ici au Québec, que pendant plusieurs années, aucun concours n’a eu lieu car si elle se présentait, plus aucun coiffeur ne voulait tenter sa chance. Je peux vous affirmer que c’est la plus stricte vérité, demandez à la compagnie Chalut à propos de Lise Laflamme. Vous saurez que je dis vrai.

      Est-ce que son titre de Coiffeur Créateur Canadien a moins de valeur parce qu’elle a appris d’une femme qui n’a appris de personne alors que des centaines de coiffeurs et coiffeuses sont sortis d’écoles de grande renommée sans jamais avoir réussi à être admis à aucun concours malgré de nombreuses tentatives?

      Un bon marketeur est celui qui sait tester et analyser les résultats. Un bon formateur, peu importe la connaissance à enseigner, est celui qui sait transmettre de manière à créer chez l’étudiant le goût d’aller plus loin que son professeur. Celui qui parvient à pousser son élève à ce point est un vrai formateur et il est digne de porter le titre.

      Que Sébastien ait performé dans le domaine de la séduction puis qu’il ait analysé ses résultats et effectué des tests pour améliorer ses techniques est une base autant valable que n’importe quelle autre pour ensuite enseigner comment faire un bon marketing.

      Je ne défends pas Sébastien mais bel et bien la manière d’évaluer si quelqu’un peut ou pas porter le titre de marketeur. S’autoproclamer dites-vous?

      Personnellement je pense qu’il a été ainsi proclamé par les gens qui ont profité de ses talents… qu’il pense être un marketeur est amplement justifié par les résultats obtenus tout comme ma mère pouvait en toute honnêteté « s’autoproclamer » professeur de coiffure puisqu’elle a obtenu des résultats plus impressionnants que TOUTES les écoles du Canada car les 6 autres CCC avaient déjà des formations beaucoup plus « officielles » que celle qu’offrait ma mère.

      Faites attention quand vous portez un jugement…. peut-être serez-vous jugé aussi sévèrement que vous le faites ici. Un professionnel n’est pas celui qui possède les diplômes mais celui qui possède la connaissance ET QUI SAIT L’APPLIQUER dans ce qu’il fait.

      Ici Sébastien correspond totalement à cette définition.

      Sylvie

      1. Bonjour !

        Moi aussi j’aimerais commenter ce point :

        “3* Vous avez le culot de vous autoproclamer “marketeur”!? Et vous proposez même de former les autres. Mais vous n’avez jamais mis les pieds dans le département marketing d’une vraie entreprise (à part la vôtre). Votre légitimité est aussi virtuelle que vos “produits”. Comment un ancien “conseillé amoureux” (ou coach en drague) peut-il soudain être crédible dans le marketing?”

        Le marketing est-il une science ? Non. C’est du pipeau basé sur 4 découvertes scientifiques, sur un peu d’hypnose et autres pratiques.

        La plupart des départements marketing de grandes boîtes sont un ramassis de shootés ou d’incapables (comme beaucoup de départements de grandes entreprises).

        Sébastien enseigne des choses qui peuvent être apprises par ailleurs (la littérature est très abondante) mais qui sont efficaces. On aime ou on aime pas, en tout cas chacun peut glaner ce qu’il veut et ce qui lui est utile.

        Il n’est pas moins marketeur que bien d’autres.

  6. Super ce débat, mais au fait c’est quoi le problème. Le problème, c’est que nous intellectualisons le mot formation. Typiquement franco-français. Dés que l’on parle de formation, on pense formateur, agrégation, enseignement, cursus, plan de formation, cours, examen, résultat….Mais la formation, cela peut être aussi fun, décalé, sans prise de tête. Aux states, ils appellent ca l’edutainment (Education + Entertainement), et l’objectif est tout simplement d’apprendre et d’échanger pour se divertir. Donc après c’est une question de classification: est ce que je propose une formation ayant pour objectif de délivrer un résultat ou une formation ayant pour objectif de divertir. On peut aussi mixer les deux mais l’objectif principal est de toujours proposer une EXPERIENCE de qualité (support, contenu, ressources…) Après c’est tout simplement la loi de l’offre, de la demande et de la dure vérité du net qui auront le dernier et juste mot.

    1. Bonjour Alex,
      Pour moi, le but d’une formation professionnelle c’est d’apporter une compétence (donc un résultat).

      Le divertissement est une question de forme, mais je pense que le fond reste essentiel.

      Effectivement c’est la loi de l’offre et de la demande qui décide de tout, mais la mentalité de « dénigrement de la concurrence » est malheureusement souvent un moyen de protestation pour ceux qui ne sont pas gâtés par la demande.

      Merci de ton message,
      Sébastien

  7. Eh bien c’est chaud par ici ! Si quelqu’un trouve une formation qui lui convient à 100%, contactez-moi ! Personne ne menace personne pour payer avec cette fameuse carte bancaire (dont je suis contre son utilisation), lors d’un achat miracle qui va résoudre tous les problèmes.

    L’impatience et les raccourcis coûtent chère à la longue. C’est le danger de la facilité des paiements CB, les banques rigoles et le client critique.

    Chacun devrait avoir une carte prépay dans sa poche qui aide bien à prendre de meilleures décisions, bon succès à vous …

    1. Bonjour Sébastien,
      Tu as bien raison : il n’y a pas d’achat miracle.
      De fait, dès qu’on croit à la solution miracle, on a un problème qui n’est pas que financier. C’est une attitude qui ne mène pas bien loin…

      (D’où l’importance aussi à mon avis, de tout faire pour ne pas attirer ce genre de clients)

      Sébastien

  8. Bonjour,
    Venant de suivre 2 formations en parallèle, dispensée pour une par une Chambre de commerce, et par Sébastien pour l’autre, je voudrais apporter des réflexions au débat.
    Le contexte dans lequel nous nous trouvons est en train d’intégrer la formation à distance comme nouvel outil, et ces dernières années ont été marquées par des essais plus ou moins réussis, et des appropriations de ce que les nouvelles technologies permettent de mettre en place sur tous les secteurs de la formation.(c’est le sujet de la formation que j’ai suivie auprès de la CCI, formation de chef de projet en e-learning)
    Aussi, après avoir vu les premières formation en ligne qui étaient mises à disposition des « apprenants », sans autre forme d’accompagnement, on assiste maintenant à des ajustements qui prennent des formes de mixages plus ou moins réussis entre du « distanciel » et du « présentiel »…
    C’est l’avenir de la formation, continue comme initiale qui est en train de se dessiner en ce moment, et c’est à coup d’essais et d’ajustements que les bonnes solutions se trouvent, à condition d’intégrer les remises en question comme outil de travail.
    Mais, les reproches que l’on peut faire à des formations « à distance », sont souvent les mêmes que l’on aurait pu formuler dans des formations « traditionnelles » dispensées par des organismes de formation « patentés » de longue date.
    – la sélection du public n’est pas non plus toujours « bien » réalisée,
    – les démarches « qualité » sur les contenus, pas toujours appropriées,
    – les ajustements avec les projets des « stagiaires », pas toujours appliqués…. etc
    Par contre, les programmes sont généralement bien fournis par les organismes de formation traditionnels.

    Et je voudrais signaler un sujet qui semble pourtant fondamental mais que peu de personnes ne citent dans le débat du moment, c’est la responsabilité de l’apprenant. Il me semble que toutes les flèches sont en ce moment tirées en direction des « organismes de formation en ligne ».
    Il me semble pourtant essentiel de rappeler que beaucoup de formation ne donneront pas les résultats que l’on pourrait en attendre si tout simplement on ne la suit pas !!!!
    En arrivant sur le dernier module de la formation de Sébastien, j’ai été surprise qu’il nous félicite d’être arrivés à cette étape, en nous donnant l’information que « seules 15% des personnes  » arrivent à ce stade !!!
    Je ne pensais pas que le ratio soit aussi « énorme » !
    Alors, je comprends que beaucoup de personnes soient critiques, en expliquant qu’elles n’arrivent pas au résultat qui était annoncé… mais il est aussi probable qu’elles n’aient pas regardé, écouté, travaillé la moitié du contenu.
    Si je compare maintenant avec l’organisme de formation « patenté », la principale différence vient du fait qu’il y a des « devoirs à rendre », un mémoire à soutenir… qui fait que les personnes vont être plus « tenues » dans un cadre. Mais pour autant, au bout des 8 mois de formation, 40% des personnes avaient abandonné aussi, alors même que pour certaines les formations étaient payées par les entreprises.
    La grande différence que je constate, c’est que les formations vendues en ligne, telle celle de Sébastien, sont assorties d’une garantie, et d’une possibilité de remboursement, chose impossible dans le cas de la Chambre de Commerce.
    En conclusion, je ne pense pas qu’il existe une formation « parfaite », et ce d’autant plus si les « formés » ne la suivent que du bout des doigts ! Et si les organismes ou entreprises qui les vendent peuvent évoluer, et s’ajuster à leur « clients », tout comme les formateurs, il leur est parfois pénible de se voir mis en ligne de mire, pour des points qui ne représentent parfois que le « haut de l’iceberg ».
    Je crois que lorsqu’on a « envie de se former », on va trouver tous les moyens pour y arriver. Et que si on est « hésitant », on peut trouver des tas d’excuses.
    Voilà pour mes réflexions !

    1. Bonjour Bénédicte,
      merci pour cette riche réflexion.
      C’est vrai qu’on ne parle que très peu de la responsabilité de l’apprenant.

      Je pense aussi qu’en améliorant la pédagogie, on peut sans doute « rattraper » le facteur de « perte » de çertains apprenants. Sur LO, j’ai mis en place quelques processus que je teste, pour augmenter le nombre d’élèves qui vont jusqu’au bout et mettent en application.

      J’espère pouvoir faire un retour d’ici quelques mois des résultats, car ils sont prometteurs et mon objectif est de transformer ces 15% en 85% d’ici un an d’ameliorations à la structure pédagogique.

      Une des principales améliorations est de responsabiliser les nouveaux élèves des le départ, pour qu’ils se sentent ACTIFS dans leur démarche d’apprentissage.

      Merci d’avoir mis ce point au centre du débat !
      Sebastien

  9. Salut Sebastien,

    Premièrement merci pour cet éclaircissement autour des formations Marketing. Deuxièmement merci pour les réponses fournies aux détracteurs, dans votre houleux débat. On y apprend autant que sur le texte principal lui-même! (lol), et cela t’ajoute plus de crédibilité.

  10. Au milieu des années 80, dans un grand groupe informatique, sorti d’une école d’ingénieur, j’ai suivi une formation de 8 mois dans une bâtiment magnifique de la région parisienne. De cet épisode professionnel, je n’ai rien retenu !

    Il y a ici plusieurs débats :

    – pourquoi devrait-on faire un procès à la formation en ligne ? N’est-ce pas le modèle où l’acheteur peut se faire son idée avec le plus d’éléments d’appréciation ? Si la formation en ligne doit évoluer, n’en est-il pas de même de toute pratique professionnelle ?
    – pourquoi un succès rapide, qui se traduit par de gros chiffres d’affaires doit-il être suspect ? Le jeune talent n’appartient-il qu’aux joueurs de foot, ou aux start-up américaines ?
    – pourquoi oublie-t-on de souligner l’impact de l’engagement (y compris financier) pour réussir en entreprise ? Pour obtenir un retour sur investissement, il faut d’abord investir. Toutes les entreprises connaissent ce préalable à la réussite, et tous les investissements ne se concrétisent pas en succès.

    Ma conviction est que, au delà d’un contenu personnalisé – et même si éventuellement tout avait été déjà dit ailleurs – c’est le dimension coaching qui donne toute la valeur à la proposition. Un coach ne peut pas s’imposer. La meilleure chance de réussite est quand coach est choisi par le coaché. Celui-ci est alors engagé, y compris parfois sur une fausse piste.
    Les garanties proposées par Sébastien me paraissent robustes pour prévenir ce risque…

    1. Bonjour Laurent,
      merci de ton apport à cette conversation.
      La dimension de coaching est importante. Mais elle n’est pas indispensable dans une démarhe de formation à mon avis.

      J’inclus toujours un moyen d’avoir un retour sur son projet, mais d’autres formateurs font des formations en « pur apprentissage » (‘l’équivalent en ligne, d’un cours en DVD.)
      C’est aussi un choix valide.

      Ce qu’il faut surtout voir à mon avis, c’est que même si un jour « tout a déjà été dit », le client ne demande pas à une formation d’être unique, il lui demande surtout de tenir ses promesses !

      Sébastien

  11. Bonjour Sébastien, j’ai lu avec beaucoup d’attention les différents messages ainsi que tes réponses. Cependant mon message peut paraître en décalage mais il s’agit d’une promesse que tu as fait pour faire vendre une formation ( un blog qui rapport en 31 jours). Petit rappel , le 12 décembre je reçois ton mail dans lequel tu proposait de mettre en bonus une de tes formation « Votre Première vente en 31 Jours » d’une valeur de 197€ à la condition de faire l’achat de (un blog qui rapport en 31 jours) avant le 13 décembre au soir via ton lien et de te faire suivre le justificatif d’achat. J’ai donc fait l’achat t( via ton lien) le 12 décembre soit 24h avant la date limite de la promotion et j’ai fais suivre la preuve d’achat comme convenu le même jour . Pour toute réponse j’ai eu un message automatique qui me promettait une réponse avant 48h ( reçu le 13 décembre), puis deuxième envoi de mon justificatif d’achat le lendemain et à nouveau message automatique et depuis plus rien. Pourtant le message été clair, il fallait acheter via ton lien avant le 13 décembre au soir et en échange je bénéficié d’une réduction de 100€ sur la formation ( un blog qui rapport en 31 jours) et de ta formation « Votre Première vente en 31 Jours » d’une valeur de 197€ offerte et cela devait se faire simultanément. J’ai conservé tous les justificatifs et espère vraiment obtenir une réponse car comme tu le dit bien « l’étique c’est important ».
    Cordialement.
    Sid

    1. Bonjour Sid,
      j’ai eu ma collaboratrice Emelyne cet après-midi en réunion et lui ai donné le feu vert pour créer les comptes pour les personnes (dont tu fais partie) qui y ont droit.

      Peux-tu me tenir au courant en réponse à ce commentaire si d’ici ce vendredi après-midi tu n’as pas eu de nouvelles stp ?
      (Emelyne devrait s’occuper des inscriptions entre 13h et 17h)

      Sébastien

      1. Merci Sébastien pour ta réponse rapide.
        Je te donnerai des nouvelles de la suite.
        A bientôt.

  12. Bonjour Sebastien ,
    tu fais référence au code de deontologie de la SFCOACH , tu es donc membre de cette société en tant que coach professionnel ? Peut on connaitre , en toute transparence, quelle est ton accréditation ?
    Merci pour ta réponse

    1. Bonjour Olivier,
      tu fais une déduction erronnée.

      Je ne fais pas partie de la SFCoach et ne suis aucunement associé ou affilié à leur activité.

      J’inclus de nombreux liens externes sur mon blog et dans mes articles. Je ne possède, maîtrise, ou fais pas partie de tous les sites que je mentionne.

      En l’occurrence, le lien mentionne le code de déontologie de la profession du coaching et la page que j’ai mis en lien en est un bon exemple.

      Ce n’est pas non plus « LE » code absolu, car la profession est non réglementée. Mais les codes de déontologie que proposent d’autres sociétés de formation au coaching ont les mêmes grandes lignes.

      Merci de m’avoir donné l’occasion de cet éclaircissement.

      Cordialement,
      Sébastien

  13. Thierry Dubois

    Bonjour sébastien,

    J’ose espéré par courtoisie envers Alexandra Lemonnier que vous allez donner la source de la discussion.
    Et bien entendu, par honnêteté pour vos lecteurs 😉

    Cordialement

  14. Peut-on en savoir plus sur cette source de discussion svp dont Thierry parle ?

    Merci

  15. Je m’invite à ce « débat » que je trouve tout à fait approprié, aujourd’hui en presque 2013. Tout d’abord, présent sur le web depuis belle lurette, j’ai toujours connu des pics, des évolutions avec, souvent, pas mal d’agressivité concernant notamment tout ce qui touche au marketing en ligne. Et ça a toujours évolué, tout comme Internet.

    J’ai démarré la vente en ligne par une formation CNED, reconnue et accréditée. Cette formation n’a donné aucun résultat et aujourd’hui je sais pourquoi : elle était calquée sur le modèle VPC de grands groupes et vendue de façon généraliste. Taux de réussite, à mon avis : 0%. Mais qui en parle ?

    Je suis aujourd’hui formateur, consultant, intervenant, conférencier et blablabla ; référencé comme expert dans différents réseaux de managers et de dirigeants. Je suis déclaré comme organisme de formation et, oui, c’est vrai, aujourd’hui les formations à distance peuvent être prises en charge par les OPCA. Les obligations contractuelles sont réelles dès lors que vous évoluez sous ce régime : plan de formation, convention etc… De la paperasse comme on sait si bien en produire dans notre pays. Mais après tout, il s’agit de prise en charge, il faut bien contrôler un minimum.

    Bref, ce qu’il faut savoir, c’est que former est une activité libre ; on peut l’exercer avec ou sans numéro de déclaration. La seule différence c’est que sans numéro on ne peut pas traiter en direct avec les OPCA. Il faut soit passer par un organisme déclaré soit faire l’impasse. C’est ce que j’ai fait pendant très longtemps.

    De mon point de vue, le principal rôle d’une formation est de vous permettre de changer. De vous ouvrir des portes, afin de progresser. Alors oui, il y a des objectifs : je peux bien vous former à l’art de la mémoire, vous montrer point par point comment mémoriser 100 prénoms à la suite : vous me payez une journée, je vous montre, on s’entraîne… A la fin, vous serez seul(e) et vous devrez pratiquer, vous entraîner. L’objectif est-il atteint ? Oui car vous avez changé (c’est l’apprentissage) et non car vous n’êtes pas encore autonome. Changer demande du temps et il ne faut pas non plus s’attendre à devenir un expert en 1 journée. Vous mettre sur la voie est mon principal souhait.

    Donc oui, il y a d’un côté le formateur et de l’autre l’apprenant. A distance, je peux mettre toute mon énergie, proposer les meilleurs supports, les QCM, les entraînements, les regroupements, si en face l’apprenant ne s’implique pas à 100% je ne pourrai rien de plus pour lui.

    Si l’apprenant fait ce qu’il faut, qu’il pose les questions, qu’il s’investit, il progressera dans sa démarche. Des portes s’ouvriront, une nouvelle réflexion également, des pistes…

    Quand j’interviens pour des séminaires, en cursus plus long, en présentiel, il faut pouvoir répondre à tout le monde (souvent une 20aine de personnes) : il est important qu’à l’issue d’une ou deux ou trois journées les apprenants repartent au moins avec des outils.

    Les livres : idéalement ils viennent avant ou après, on ne peut pas comparer, quoiqu’on dise ou qu’on pense. Tout le monde n’apprend pas dans les livres. Le format est différent, la démarche est différente. La formation, il faut la penser sur plusieurs niveaux, d’où l’importance de recommander des livres, des sites, des émissions. Mais c’est bien dans les différents formats que vous progresserez : lire, écouter, entendre, visionner, participer, expérimenter ; la formation est un processus de changement, donc forcément un peu long (ou très long suivant le niveau de départ).

    En France, c’est vrai, on a tendance à tout vouloir codifier : un diplôme, une paperasse, une accréditation, une appartenance. C’est bien. Mais il faut sortir un peu de tout ça : j’ai fréquenté les bancs des Sciences de l’Education et le moins qu’on puisse dire c’est que la pédagogie frôlait le 0 absolu.

    Quand vous entrez en formation, vous devez vous assurer de votre engagement ; c’est le seul vrai contrat que vous devez faire avec vous même : votre engagement. Je suis un premier consommateur des formations en ligne. Je les mets toutes en pratique. De façon très scolaire. J’éprouve, j’expérimente. Ce qui m’intéresse, c’est évidemment de progresser.

    Parlons éthique maintenant : d’un point de vue du formateur, celui-ci doit s’engager à fournir des informations valides et à faire preuve de pédagogie. Il doit en effet s’impliquer, être à l’écoute et être suffisamment souple pour faire progresser son enseignement, tant dans le contenu que dans la forme. Il doit transmettre de façon cohérente.

    Concernant les tarifs, puisque c’est souvent là que ça coince : l’apprenant a évidemment le droit d’être en attente forte s’il paye le prix fort. C’est normal. Tout comme il est normal d’être exigeant si la promesse d’objectifs est forte : c’est du bon sens.

    Du point de vue de l’apprenant : il y a aussi des obligations éthiques. La première, c’est de suivre à la lettre l’enseignement et de pratiquer. Un apprenant qui vient se plaindre alors qu’il n’a pas mis en pratique un module ne fait pas preuve d’éthique par rapport à au travail du formateur et l’effort qu’il lui consacre : ça n’est pas le formateur qui va apprendre pour l’autre.

    Après, il y a le suivi. Il est important et nécessaire et c’est sans doute un gros chantier en devenir pour toutes les formations en ligne.

    Alors, oui, il y a de l’à peu près dans de nombreux secteurs web (et pas que dans celui de la formation). C’est normal : le web est né hier et tout se structure ; il faut du temps. Le rôle du consommateur ne peut se limiter à dénoncer : il doit informer, remonter les bugs, les incohérences et témoigner en faveur de la formation quand celle-ci est positive. C’est le rôle des fiches d’évaluation qui se mettent de plus en plus en place en ligne.

    Un formateur qui vous répond, qui vous écoute, qui prend du temps pour vous doit aussi être considéré comme il se doit. J’ai passé la moitié de ma vie sur des scènes, en tant qu’artiste du spectacle. La réaction d’un public mécontent est immédiate. Pour un formateur, c’est la même chose : une activité de formation est souvent frustrante car malgré toute la bienveillance dont on peut faire preuve, on sait que nous sommes susceptible d’être critiqué. Et c’est normal : c’est un job où on s’expose directement, comme au spectacle et il faut l’accepter. Mais il ne faut non plus tomber dans le piège de tout remettre en cause parce qu’une personne n’est pas satisfaite.

    Tout cela, au final, reste bien complexe : mais ça reste une expérience de vie enrichissante et pour ça je respecte les personnes qui s’investissent : aussi bien les formateurs, quel que soit le niveau pourvu qu’il y ait la passion et l’envie de bien faire, et les apprenants qui veulent progresser. Respect donc !

      1. Bonjour Sébastien,

        Je suis parfaitement en phase avec Vincent, j’apprécie très positivement le contenu de son article. Néanmoins, je n’ai pas trouvé la réponse, qui devrait venir de ta part, à mes demandes répétées (courriers, méls…) ; me transmettre les informations qui me permettraient de bénéficier du financement du « LO », que j’apprécie pleinement et qui entre parfaitement dans les critères requis, par mon OPCA. Obtenir des financements pour lesquels on cotise est un acte de saine gestion, on ne construit pas de valeur optimisée sans financement. Donc, je reste en attente de ta réponse…

        1. Le Marketeur Français

          Bonjour André,
          j’ai rendez-vous avec ma collaboratrice Emelyne lundi, je vais voir avec elle quels sont les éléments dont tu as besoin !

          Sébastien

          1. Sébastien

            Bonjour Sébastien,

            Je serais très intéressé à participer à tes sessions de formation. Notre société cotise au Fafiec. J’aimerais savoir si tu disposes d’un numéro de déclaration qui permette la prise en charge d’une partie de l’investissement par cet OPCA.
            Merci d’avance pour ton retour

  16. Bonjour Sébastien,

    Personnellement, les méthodes de lancement orchestrés sont excellentes. Bravo pour l’avoir amené en France. Je te soutiens à 100% même si je ne t’ai jamais acheté un produit pour le moment. Je suis chez Olivier Roland. 🙂

    Le problème de beaucoup de personnes, c’est qu’ils veulent gagner 30 000 euros sans trop de travail.

    Un blog, c’est comme créer une entreprise ou une société. Un blog, ce n’est pas un joujou…Quasiment personne à une vision d’entrepreneur d’un site web ou d’un blog.

    Moi, je constate 2 choses :

    J’invite toutes les personnes qui trouvent que ton travail qui soit du copier-coller de donner des alternatives. C’est comme au bistro, parler, il y a une meute, agir, tout le monde se sauve en courant. Je caricature mais tu as compris l’idée.

    La seconde chose, que ce soit toi ou n’importe quelle autre personne dans le blogging, vous offrez une garantie. Si on écoute les gens, on dirait que tu mets 1 couteau sous la gorge de tes lecteurs pour acheter ton produit. C’est 1 SCANDALE que tu ais des critiques.

    Tu n’obliges personne à acheter et tu as une garantie. Que demander de plus ?

    Une MAUVAISE FOIS PROFONDE mélangé à une JALOUSIE incroyable de ton succès !!! En France, il y a un blocage avec l’argent et c’est dommage. 🙁

    PS : Tes vidéos de tes clients ou tes expériences sont excellentes, continue ainsi. 🙂 MERCI pour tout.

  17. Bonjour Sébastien,
    Je suis à la fois content et surpris en lisant tous ces échanges sur ce sujet. Je viens également de lire le billet d’Alexandra ainsi que tous les commentaires qui y figurent. Cependant, avant de donner mes avis sur tout ce qui se raconte, je voudrais quand même préciser que je suis congolais de la RDC et que je suis tes activités sur Internet depuis ton premier lancement de 2010, année au cours de laquelle je me suis inscrit à ta newsletter. Je précise aussi que je ne me suis jamais inscrit à une de tes formations même si j’apprécie beaucoup tout ce que tu fais et la seule raison pour moi reste d’ordre financier. Mon souhait et parmi mes projets de 2013 figure « m’inscrire à une de tes formations » et étudier avec toi les possibilités de t’inviter animer une conférence à Kinshasa.
    Je dois reconnaître que c’est grâce à toi Sébastien que j’ai découvert un grand nombre d’experts américains et francophones. Certains, je suis tout simplement inscrit à leur newsletter et d’autres j’ai acheté leurs produits. Brendon Burchard par exemple, j’ai participé à presque tous ses programmes et acheté tous ses deux livres (Millionaire Messenger & The Charge), il cite Jeff Walker comme son Maître et plusieurs fois il l’a interviewé, il a organisé une grande formation privée avec Frank Kern et cette dernière continue à être vendue séparément ou en complément de ses autres programmes, il cite en exemple Eban Pagan qu’il a aussi interviewé à plusieurs reprises, il invite Brian Tracy à ses évènements, etc.
    Bref, c’est depuis 2010 que je suis entrain d’étudier le marketing Internet et l’entrepreuneriat américain avec tous ces professionnels de renommé (Brendon, Jeff Walker, Eban Pagan, Tonny Robbins, Dan Kennedy, Brian Tracy, Mike Koening, Jeff Johnson, John Maxwell, …) et je viens d’ailleurs de m’inscrire à l’Experts Industry Association mais malgré cela, j’ai une grande considération pour le travail que tu fais et je rêve toujours de faire partie de tes clients car en participant à tes webconférences, en lisant tes articles ou en suivant tes vidéos (de lancement ou d’interview), je trouve toujours quelque chose de particulier. Au fait, le syndrome qui ronge certaines personnes est la fameuse phrase longtemps décriée par Dan Kennedy (« My business is different! »). Si notre ami considère que tu copies-colle tes formations, pourquoi le fait-il pas à ton tour? Lui qui a acheté tous les livres qui contiennent ces secrets! On ne réinvente pas la roue!! Du reste, un bon élève est celui qui imite son maître tout en prenant soin d’adapter intelligemment la stratégie à sa situation, ce que tu fais très bien. Je suis très content, Sébastien que tu aies cité un passage de la Bible, seul fondement de l’éthique. J’ajouterai que dans cette même bible, Paul encourage les corinthiens à être ses imitateurs (1 cor 11), imiter est un des maîtres mots en formation, c’est pourquoi Brendon encourage les formateurs à être des modèles.
    Je suis un peu surpris de voir cette sorte de « haine » dans le web français alors que vous devriez être unis (vous les webentrepreneurs français), reconnaître vos forces et compétences et jouer les coudes (comme tu l’as toujours encouragé) au lieu de vous critiquer et vous ruiner mutuellement.
    A la question de remettre tes compétences en question parce que tu n’as jamais travaillé dans un département marketing d’une grande entreprise, je pense que notre ami qui a soulevé cette question n’a rien compris du livre qu’il a lui-même cité (Millionnaire Messenger de Brendon) car dans ce livre, Brendon explicite bien trois sortes d’expertise: Result expert (expert à partir des résultats réalisés), Research and report expert (expert à partir des recherches et synthèses) et Role Model. A mon avis, tu réunis tous ces trois critères et je peux dire que tu es un « expert full », tu as une (des) entreprise (s) réelle (s) qui font des milliers de vente, tu interview plusieurs personnes chaque année, tu a écris un livre, tu organises des conférences qui réunissent des vrais professionnels, tu es un modèle, qu’est-ce que les français veulent? D’ailleurs, dans ton honnêteté, tu prends soin de mentionner tes sources sinon personnellement je ne m’intéresserai pas au marketing américain!
    Je finis par comprendre que c’est beaucoup plus une question de jalousie que de vrai jugement de valeur. Si quelqu’un estime qu’il n’a pas l’investissement nécessaire pour se taper une formation d’élite, le mieux que je puisse le conseiller c’est de se tourner vers des solutions à la hauteur de ses moyens sans pour autant chercher à influencer l’opinion des uns ni saper la réputation des autres! Si j’étais ton conseiller personnel, je ne t’aurai pas conseillé de faire un commentaire sur le billet d’Alexandra.
    Par contre les sujets de fond abordés par Bénédicte et Vincent valant leur pesant d’or: l’implication des formés et l’accompagnement approprié. Les formés devraient être continuellement motivés a implémenter ce qu’ils apprennent, un peu contraints à certains travaux (QCM, devoirs, …) avant de pouvoir continuer sur d’autres matières par exemple.

  18. Bonjour Sébastien,

    Je suis un peu en retard dans ce débat quoique… j’ai beaucoup commenté de part et d’autres… car je n’aime pas les attaques gratuites.
    Je te suis depuis plus d’un an je crois, je vois la progression de ton entreprise, celle (de l’extérieur) de tes formations, et je constate que tu réussis. Et en plus, et quelque soit ceux qui peuvent dénigrer, avec une certaine éthique.
    Peut-être, pour faire l’avocat du diable, qu’il serait intéressant de montrer ceux qui réussissent… et ceux qui échouent. C’est l’argument de certains.
    Pourtant il y a souvent qu’un seul chemin pour réussir, mais de nombreux pour ceux qui échouent. Et en collationnant ceux qui échouent, il faudrait chaque fois donner les détails du pourquoi… Et l’on verrait souvent que c’est par abandon.
    En ce moment, je suis la formation d’Aurélien. Je suis content de cette formation même si pour l’instant je ne gagne rien. Je n’ai pas d’entreprise mais un blog…
    Et alors ? Chacun son chemin. Je n’ai pas échoué parce que je n’ai pas abandonné !!
    Et pourtant, en ce moment je suis plutôt découragé non seulement parce ce que je fais, j’ai l’impression que ça n’avance pas mais aussi pour d’autres raisons plus personnelles. Et je ne confond pas les deux !!
    Et la dernière chose que je voudrais dire. C’est une suggestion plutôt.
    Puisque vous êtes attaqué de toute part par rapport à la qualité de vos formations (et plus généralement par la qualité de votre réussite…) pourquoi puisque vous vous connaissez tous, vous ne feriez pas une espèce de « convention de blogueurs ou de marketeurs » qui reprendrait entre autre tes propres règles d’éthique. Il y aurait certes toujours des casses pieds et des jaloux mais au moins, ça éclaircirait le domaine du marketing sur internet.

    1. Bonjour Dominique,
      merci de ton commentaire.

      Il y a un mouvement actuel qui vise à former une association des infopreneurs, un peu comme tu le suggères. On en entendra sans doute reparler bientôt.

      Sébastien

  19. Bonjour Sébastien,
    Je suis toujours subjugué par la qualité de vos articles, la vision très claire des problèmes et de leurs résolutions. Merci encore pour tout ce que vous avez fait et faites encore pour aider les gens.
    Cordialement,
    Jean Claude.

    1. Bonjour,

      Assez surpris de tomber sur cette discussion. Effectivement on parle d’éthique et ce mot me semble un peu mal approprié.
      1erement je félicite Sébastien pour avoir « eu le cran » de publier un tel message. Ok la vente massive ok, le marketing qui scotche les gens au plafond ou sur le tabouret vacillant ok et pourquoi pas, si j’ai adhéré et acheté « la méthode » c’est que quelque part j’avais envie de mettre cette méthode à mon profit. Mon libre arbitre, bien que « manipulé » (humm) influencé par mes émotions titillées me permet de faire la part des choses entre ce que je veux et ce que j’ignore. tout ca et je pense que beaucoup de personnes ont ressentie la sacramentelle « valeur ajoutée » apportée par la « formation » LO. On accepte un système alors on assume.
      Par contre la ou le bas blesse c’est le véritable suivi Sébastien, désolé. Quel suivi ai je pu avoir ? Rien ? Des questions par email, une réponse promise sous 48 heures rien, pas un client emmerdant pourtant…. (peut être), toujours rien. Des autres membres LO commencent à se plaindre, bon tant pis on a au moins appris à mep un site en wordpress… Ok tout ça, c’est le jeu ma pauvre lucette, et encore… toujours pas de réponse du service client, que dale, des promesses pas tenues, du flou artistique…. début de commencement de penser: « ca y est je me suis fait pigeonné ». C’est dommage tout ça pour ça. FInalement elle est ou la formation ? Une machine à fric déshumanisée ! Sébastien m’avait pourtant prévenu. Pourquoi tant insister sur un suivi client qui n’existe pas? pas de suite. L’éthique est elle alors toujours au rdv? Comme les vendeurs de canapé bas de gamme qui n’existent qu’avant la vente. Même sentiment? peut être.
      Pourtant Sébastien je reconnais ton potentiel, le fait que tu te distingues de certains en bien mieux, analyse pertinente et rare, ton enthousiasme (c’est important). Dans une de tes vidéos tu disais que la chose la moins importante était l’argent, j’ai peine à le croire tout de même… mais n’as tu pas sacrifié la satisfaction et l’assurance de tes clients au profit de ton million de CA?
      Enfin pour terminer car j’aime toujours utiliser la technique symétrique. Et vous que feriez à sa place ? A 99% la meme chose….

      A méditer

  20. Bonjour Sébastien,
    Comme tu l’as très justement rappelé depuis tes derniers échanges avec Alexandra, tes formations s’adressent à des entrepreneurs et chefs d’entreprise.
    Ce message est bien présent dans ton message de ventes, dans chacune de tes vidéos.
    Je ne suis pas entrepreneur, et je n’ai pas non plus cette culture.
    Pourtant cela ne m’a pas empêché d’investir en 2012 dans ta formation « Lancements Orchestré », voici pourquoi : je ne suis ni fou, ni irresponsable, je n’ai pas cru non plus pouvoir créer « magiquement » un machine à fric sur internet sans efforts.
    J’ai parfaitement bien intégré ton message depuis le début.
    Bien au contraire, je peux dire que tu as eu pour moi quelque chose de « terriblement » inspirant, un peu comme une idée qui se met dans l’esprit et qui n’en sort plus : l’envie d’entreprendre…
    Il y a beaucoup de choses que je dois organiser autour de moi avant de pouvoir faire mon premier LO. Cela demandera du temps, mais si je n’ai pas demandé le remboursement dans les 30 premiers jours après l’inscription, c’est parce que j’ai eu la certitude que la formation que tu m’avais vendue était de l’or. J’ai toujours cette certitude.
    Donc si je deviens entrepreneur un jour, c’est à toi que je le devrais 😉

    Une dernière chose : le 18 Octobre 2012, tu as envoyé un email à tous les participants à la formation LO, qui reste aujourd’hui une promesse non tenue. Je te livres ici le contenu de ton message, et je te laisse me dire où tu en es ?

    Aujourd’hui je vous prépare un bonus en complémént à la formation « Lancements Orchestrés ».
    Il s’agit d’un module pour vous aider à monter un Lancement en tant que « consultant » pour quelqu’un d’autre.
    Ce module vous aidera à :
    – démarrer plus vite si vous n’avez pas de produit ou de liste,
    – trouver des clients qui ont déjà des ressources mais ne savent pas ou ne veulent pas faire leur Lancement eux-mêmes,
    – faire un Lancement pour eux en échange d’une rémunération ou d’un pourcentage,
    – et vous « faire la main » sur un Lancement en attendant que le vôtre soit prêt
    Vous aurez tous les enregistrements sur le site privé de formation LO par la suite.

    Je te confirmes, Sébastien, que les enregistrement de ce merveilleux bonus ne sont toujours pas présent sur le site privé de la formation 😉
    Et j’espère que tu profites à fond de ton tour du monde !

    Amicalement,

    Xavier

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