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Comment transformer son entreprise en machine à vendre ? (Étude de cas)

Aujourd’hui, j’interviewe Julien Romain, un entrepreneur libre qui gère actuellement une activité générant 300 000 de chiffre d’affaires annuel et ce en travaillant une journée par semaine.

Ce qui est intéressant dans le parcours de Julien, c’est qu’il a su transformer son entreprise en machine à vendre de façon à ce que le temps que lui il passe en entreprise soit avec un maximum d’effet de levier et le maximum de valeur ajoutée.

Sébastien : Comme nous pouvons l’imaginer, tu n’as pas directement réussi à travailler une seule journée par semaine.

Julien : Effectivement, cela ne s’est pas passé comme ça. J’ai eu une très belle réussite en tant que consultant. J’étais un peu un intrapreneur, je pouvais vraiment faire ce que je voulais. Je pensais qu’être entrepreneur allait être la même chose mais en fait, ce n’est pas vraiment le cas, la façon de fonctionner est différente et je n’y étais pas préparé. 

Je me suis lancé dans un premier projet pendant huit mois et ce fut un échec total. J’ai perdu environ 30 000 euros. Je me suis rendu compte que j’avais échoué mais j’ai la chance d’avoir un état d’esprit où je ne considère rien comme étant un échec définitif. Quand ce projet a échoué, je ne me suis pas dit que tout était terminé. J’ai donc pris le temps d’apprendre de mes erreurs et j’ai donc trouvé par la suite une nouvelle idée de business en rapport avec la Commission Européenne. J’ai pu lancer mon entreprise avec un associé. 

Pendant trois mois nous avons développé ce projet. Nous avons mis le site en ligne sans même avoir de liste de contacts et nous avons su générer déjà 1000 euros de ventes la première semaine sans même avoir de séquence de vente. Notre public était tout simplement des gens qui venaient sur Google, qui mettaient le nom du concours européen et qui tombaient sur notre page et c’est comme ça que nous avons pu démarrer. 

L’entreprise a pu se développer par la suite mais j’ai réalisé que je passais entre 40 et 60 heures par semaine sur ce business-là. Ma femme m’a ensuite fait réaliser que je travaillais trop, plus que lorsque j’étais consultant et qu’il fallait que j’arrête. Je travaillais pour mon entreprise plutôt que d’avoir l’entreprise qui travaillait pour moi et telle était mon erreur au départ.

Sébastien : Du coup, je sais que tu as participé à mon séminaire Entrepreneur Libre et à ma formation pour apprendre à poser ta stratégie marketing. Quelles sont les actions concrètes que tu as mises en place et qu’est-ce que cela a donné ?

Julien : J’avais déjà pas mal de partenaires aux Etats-Unis mais je n’avais pas forcément conscience que ça bougeait aussi sur le territoire francophone. Je suis ensuite tombé sur un de tes liens du Chemin Vers Le Sommet et tu proposais une invitation au séminaire Entrepreneur Libre. Je me suis dit que ce serait une bonne occasion d’étendre mon réseau en France. 

C’est en rentrant chez moi à la fin de ton séminaire que j’ai eu un déclic en me disant que je devais considérer mon business d’une autre façon en termes de gestion des priorités et du temps. Grâce, entre autres à ton séminaire, je suis parvenu à mettre en place un plan d’action pour changer cette problématique. 

L’approche que j’ai suivie est de visualiser mon business avec différents modules : vente, service client, administration, finance, etc…J’ai fait une cartographie de mon business et j’ai ensuite ajouté des indicateurs comme les noms des clients, des prospects, les taux de conversion, le temps passé sur chaque activité, etc…J’ai rapidement su voir où je passais trop de temps, comme par exemple le service client où je passais environ deux jours par semaine à répondre à des questions sur nos offres. Petit à petit, j’ai pris chaque partie de mon activité avec pour objectif d’automatiser au maximum mon business et c’est ce que j’ai réussi à faire.

Sébastien : Que ce serait-il passé si tu n’avais pas suivi de séminaires et continué sur la même voie qu’avant ?

Julien : Je n’aurais pas réussi à travailler une seule journée par semaine. Probablement que j’aurais encore été en train d’essayer de changer mon business model. Tout ce que j’ai appris durant le week-end de ton séminaire a été bénéfique et sans cela, je serais probablement encore en train de crouler sous les emails et à gérer divers problèmes techniques que je ne gère désormais pas moi-même.

Sébastien : Quel est l’impact aujourd’hui sur tes proches et ta famille ?

Julien : L’impact le plus important est celui avec ma femme car je suis passé de jusqu’à 60 heures par semaine à une journée par semaine donc je peux me consacrer davantage à elle. J’ai fait tout ça pour moi aussi car maintenant j’arrive à trouver un meilleur équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. Donc, comme je disais, ma relation avec ma femme s’est améliorée mais j’ai également plus de temps à consacrer à ma famille et mes amis, ce qui améliore également la relation que j’ai avec eux. 

Quand je me suis lancé en tant qu’entrepreneur, j’avais très peur de faire faillite mais à partir du moment où je suis parvenu à automatiser mon business, ce stress a disparu et j’étais donc beaucoup plus serein et cela a bien évidemment eu une influence positive sur ma relation avec mes proches.

Sébastien : Que dirais-tu à quelqu’un qui aujourd’hui se sent inspiré, quelqu’un qui voudrait se lancer mais peut-être qui n’ose pas et a des appréhensions ? Aussi, que dirais-tu à quelqu’un étant déjà entrepreneur mais se demandant où est passée sa liberté car, comme toi au début, il travaille jusqu’à 60 heures par semaine ?

Julien : Une différence entre les anglo-saxons et nous en francophonie c’est que nous, nous suivons souvent les schémas de la société dans différents domaines et nous ne les remettons jamais en question. Il faut pourtant savoir ce que vous voulez et pourquoi vous voulez obtenir cela. C’est bien de vouloir être entrepreneur mais il faut savoir pourquoi. Une fois que votre vision est claire, tout va s’enchaîner. Vous devez agir concrètement au quotidien pour tout mettre en place.

Sébastien : Le fait d’avoir pris le temps de mettre en place ce système est ce qui fait qu’aujourd’hui tu as le temps.

Julien : Tout à fait. Une fois que tout est clair dans votre tête, il faut agir et cela peut paraître compliqué mais finalement il suffit de le faire et tout s’enchaînera naturellement. Le plus important est de surmonter ses peurs.

Sébastien : Que dirait le Julien d’il y a 5 ans en réaction à tes propos actuels ?

Julien : Il dirait que j’ai très bien fait de persévérer dans l’entreprenariat.

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