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Interview : L’incroyable histoire d’Alexandre, entrepreneur à la tête de Manger Vivant

Alexandre Lahouel a accepté de partager avec nous l’histoire du développement de Manger vivant, projet ayant pour objectif d’accompagner les personnes qui souhaitent perdre du poids et améliorer leur santé et leur vitalité en général en partageant les bienfaits de l’alimentation vivante et ancestrale.

Comment as-tu démarré ton projet ? Parle-moi de ton parcours.

Deux ans plus tôt, j’étais vraiment différent. Je faisais plus de 100 kilos. J’étais en surpoids, j’avais de gros problèmes et j’étais presque obèse. J’avais fait des régimes qui ne marchaient pas et ensuite je suis tombé sur l’alimentation vivante. Au début c’était pour un besoin personnel mais ensuite c’est devenu une vraie passion. J’ai donc essayé d’en faire un métier et une entreprise. 

J’ai fondé le projet Manger vivant il y a un an et demi et à l’époque je venais d’abandonner mes études. J’avais fait un bac pro en informatique et ensuite, je me suis inscrit dans un BTS commercial mais je n’aimais pas du tout. J’ai donc arrêté mes études avant de passer le BTS et j’étais « au plus bas ». Je n’avais aucun diplôme et je suis resté au chômage pendant deux ans tout en essayant de faire des projets à côté. C’est à ce moment-là que j’ai découvert qu’on pouvait entreprendre et faire autre chose que le salariat et c’est là que j’ai cherché à lancer Manger vivant.

Qu’est-ce qui te bloquait à l’époque où t’étais en train de te chercher ? Quand tu pensais à ton projet, qu’est-ce qui t’empêchait d’avancer ?

Je n’avais pas beaucoup de connaissances parce que je viens d’un milieu assez populaire et mes parents sont salariés. Ensuite, une fois que j’ai eu les quelques connaissances pour commencer, j’ai eu des petits manques de motivation donc je me suis fait coacher dans le monde du développement personnel et c’est là où j’ai compris l’intérêt de réussir un projet à la fois pour moi et pour les autres. Ensuite, c’est allé assez vite. 

Au début, j’ai eu une période très lente parce que j’ai mis 7 mois à installer le thème sur mon site. Quand je parle d’un an et demi c’est un an et demi à partir du moment où j’ai vraiment commencé. J’avais acheté le thème en février et j’ai commencé le blog en décembre. J’ai pris de plus en plus de plaisir dans le travail au point de ne même plus considérer que c’était du travail. J’ai continué à me former. Tout ce qui touche au marketing est devenu une passion. J’adore ce domaine.

Quand tu as démarré un an et demi plus tôt, tu étais loin de t’imaginer qu’un jour tu dirais « J’adore le marketing ».

Oui c’est vrai que j’étais un peu loin de tout ça mais avant j’avais de très grandes ambitions et je voulais vraiment que ça marche. Je me souviens qu’après avoir fait le premier gros lancement à 15 000 euros j’étais content parce que je voyais que les gens étaient prêts à acheter des produits mais je me disais aussi « Au bout d’un an, je n’ai fait que 15 000 euros » alors que je voyais des gens faire 200 ou 300 000 euros. Je me disais que ça devait être 5 ou 10 fois plus difficile donc j’étais content mais je ne voyais pas assez le côté croissance exponentielle qui est arrivé par la suite. Là, je me rends compte que c’est possible d’aller très vite avec les effets de levier.

Quand tu as participé à Entrepreneur Libre, tu démarrais tout juste ton entreprise et n’avais pas fait une seule vente. Quel impact a eu ta participation ?

J’avais fait beaucoup de formations assez connues dans le milieu du marketing mais j’ai vraiment découvert comment vendre lors de ce séminaire. J’ai appris beaucoup de choses sur la vente comme comment convaincre les gens d’une façon bienveillante mais aussi précise et très impactante. 

Le séminaire m’a également débloqué par rapport aux tarifs des produits que je pouvais vendre parce que dans mon domaine, en général les produits qui se vendent sont en dessous de 57 euros en moyenne. J’avais du mal à vendre des produits chers alors que je voulais faire un produit haut de gamme pour accompagner les gens en profondeur. Anthony avait fait une intervention et il m’avait complètement débloqué par rapport à ça. Je comptais vendre un produit à 150 euros à raison de 50 euros x 3 mois et au final je l’ai vendu 500. C’était à la fois bien pour moi et mon business mais aussi pour les clients qui allaient être plus impactés et motivés.

Comment as-tu réussi à trouver des gens à qui vendre ton produit ? D’où ils viennent ? Combien de personnes suivent tes conseils de nutrition ?

J’ai donc beaucoup de trafic qui provient de Facebook, ça me ramène beaucoup de prospects. Pour en revenir à mes débuts, pendant 5 mois j’ai récolté seulement 80 e-mails car j’avais peur de déranger les gens. Je n’avais pas de pop-up, j’avais absolument rien. Le premier clic que j’ai eu c’est quand un de mes articles a été partagé 25 000 fois sur Facebook. Avant je faisais à peu près 2000 visiteurs par mois sur le site et là j’étais à 3000 visiteurs par heure donc j’avais gagné 200 000 visiteurs en 4/5 jours grâce à la puissance de Facebook. De là j’ai tout installé de façon assez précipitée et je suis passé des 80 e-mails que j’avais récolté à 4000 e-mails la semaine suivante. C’est là que le projet a su vraiment démarrer.

Nous retrouvons toujours une valeur ajoutée dans tous les contenus que tu partages. C’est cette valeur que tu donnes gratuitement qui fait que les gens arrivent sur ton site, découvrent ce que tu fais et qu’ensuite ils s’inscrivent de façon à ce que tu puisses leur envoyer ton premier lancement orchestré.

J’incruste souvent des formulaires aussi au milieu et en bas des articles, permettant aux gens de directement faire l’action dans l’article.

Ton premier lancement a fait 15 000 euros en une semaine. Ton deuxième a fait 210 000. Quelle différence entre ces deux lancements ?

La première différence c’était le prix du programme. Quand j’ai fait 15 000 euros de chiffre d’affaire, j’avais fait une promotion à 197 au lieu de 497 alors que lors du second lancement je l’ai vendu au prix réel donc 497. Il m’a fallu moins de clients pour faire un chiffre d’affaire plus élevé. Le deuxième gros levier c’est surtout les partenaires. Comme j’ai pu montrer les conversions de mon premier lancement à mes partenaires, ils ont pu voir que le produit se vendait bien et que l’offre était intéressante et j’ai réussi à convaincre pas mal de partenaires de m’envoyer leurs prospects. C’est grâce à eux que j’ai pu faire plus de ventes que pour le premier lancement. De mon côté, j’ai développé ma liste d’e-mails. J’en ai actuellement 30 000 tandis que pour le lancement à 15 000 je n’avais que 4000 e-mails. J’ai donc généré de la croissance de mon côté aussi.

Dans mes formations, je parle de l’importance de connaître déjà ta séquence optimale de vente et de l’importance d’accorder de mettre la personne en confiance pour qu’elle décide d’acheter ensuite.

Pour le premier lancement, je n’osais pas faire de vidéos donc j’ai fait un lancement avec une série d’e-mails et ensuite j’ai envoyé les gens vers une page de vente texte avec la possibilité de nous rejoindre donc pour 197 au lieu de 497 euros. Tandis que pour le second lancement, comme j’avais des partenaires qui allaient m’envoyer du monde, je me suis dit que ce serait beaucoup mieux de faire des vidéos. Je n’ai pas osé en faire des face caméra donc j’ai fait des diaporamas. Presque toutes les vidéos, même celles de vente, c’est du diaporama avec seulement ma voix. J’ai complètement changé la façon de vendre tout en essayant de garder les mêmes arguments.

Pour expliquer ton lancement orchestré, quand les prospects arrivent sur le site, ils remplissent un formulaire dans lequel ils inscrivent leur prénom et leur adresse e-mail puis reçoivent des vidéos, ce qui permet après de les recontacter et donc d’envoyer d’autres vidéos gratuites de ton lancement. Ta première vidéo de présentation compte énormément de commentaires. Ce qui est important de comprendre, c’est que quand nous permettons aux gens de laisser des commentaires, nous ouvrons le dialogue et donc nous permettons aux gens de s’investir davantage, ce qui est déjà un premier pas.

Oui, en plus je faisais les vidéos au fur et à mesure de la semaine donc je pouvais en adapter le contenu en fonction des commentaires que j’avais reçus et donc également répondre directement à leurs questions et objections. C’était très utile.

Du coup, la première vidéo comptait plus de 600 commentaires mais la seconde en comptait plus de 1000. Cette vidéo, tu l’as donc perfectionnée à partir de ce que les gens te disaient en commentaires de la première vidéo ?

Oui, un challenge que j’avais c’est qu’à la base j’étais très en retard mais j’ai réussi à en faire une force car au moins je pouvais vraiment voir ce que les gens pensaient et donc améliorer ce que j’allais dire ou répondre directement à leurs questions dans les prochaines vidéos.

Tu montres aussi les expériences clients ? Les témoignages ?

Oui, j’ai fait une interview face caméra parce que je me suis dit que si au bout d’un moment les gens ne me voyaient jamais, ils allaient trouver ça suspect et j’en ai fait une autre ensuite.

Dans l’interview nous retrouvons du dialogue donc ça aide à inspirer la confiance. D’ailleurs le nombre de commentaires de cette vidéo est encore plus conséquent que sur les précédentes. Nous pouvons donc constater un engagement croissant.

C’est aussi parce que j’ai offert des guides PDF si les personnes laissaient des commentaires. Dans la première vidéo je n’offrais rien en échange de commentaires tandis que dans la seconde et la troisième vidéo c’était le cas. Beaucoup de personnes étaient donc enclins à laisser des commentaires, ce qui explique cette croissance.

Après, tu as pu faire la promotion de ta vidéo d’inscription. Comment faire pour rejoindre ton programme ?

Je n’ai pas osé vendre dès le début. D’après un de mes mentors, j’aurais dû vendre plus tôt car je vends seulement à partir d’environ un quart d’heure de vidéo. Apparemment ça n’a pas tant dérangé les gens. Ensuite j’ai créé une version raccourcie où je n’ai gardé que le passage où je vends le programme. A la fin du lancement je n’ai envoyé que cette version-là aux prospects.

C’est donc avec cette séquence là que tu as su générer les 210 000 euros en l’espace de 7 jours ?

C’est ça.

Que se serait-il passé si tu n’avais pas eu ce déclic à Entrepreneur Libre ?

Déjà par rapport au prix du programme je n’aurais jamais osé le vendre à ce tarif-là. Je pense que je l’aurais vendu 150 euros et mon chiffre d’affaire aurait donc été moins important. Ensuite, par rapport à toutes les notions d’influence et d’engagement, comme par rapport au fait que les gens laissent un commentaire et se sentent de cette façon engagés dans le processus. Ces notions je ne les connaissais vraiment pas du tout. La notion d’autorité. Toutes ces notions je les ai apprises au séminaire Entrepreneur Libre. Dans chacune des vidéos de mon lancement, je donnais un petit peu des chiffres par rapport à là où j’en suis sur le blog pour montrer que je n’étais pas un débutant qui venait d’arriver sur Internet. J’avais aussi été contacté pendant le lancement par une journaliste de l’émission de télévision E=M6. C’est vrai que j’ai structuré mon lancement en me disant « Comment convaincre les gens car je sais qu’au fond ils ont vraiment besoin de ce programme pour les aider ? ». Moi ça m’a complètement transformé ma vie et je me suis dit que j’avais besoin de les convaincre de changer la leur également.

Quel impact le lancement a eu sur ta vie personnelle ? Qu’est-ce que ce lancement t’a apporté ?

C’est vrai que ça a changé beaucoup de choses car avant j’étais chômeur depuis deux ans donc j’en étais arrivé au stade où je ne touchais même plus d’allocations chômage. Un an et demi plus tard l’entreprise que j’ai su monter a un chiffre d’affaire de presque 300 000 euros. Oui, ça a donc changé tout dans ma vie. J’ai beaucoup plus de libertés et j’ai rencontré des partenaires, même déjà à Entrepreneur Libre. Avec le temps je rencontre beaucoup de personnes et ça nous change totalement de milieu car les gens ne pensent plus au salariat. Je me suis rendu compte que tout est possible. Mon objectif est maintenant de faire le double pour le prochain lancement, donc 500 000. Tandis que si j’avais continué de côtoyer mes anciens amis ils m’auraient probablement dit « Attention, ça peut vite descendre pour le prochain lancement ».

Comment décrirais-tu à Alexandre de deux ans plus tôt ta vie d’aujourd’hui ? Comment tu le motiverais ?

Quand je pesais plus de 100 kilos, je buvais beaucoup d’alcool, je faisais beaucoup la fête et j’étais un peu déprimé. Depuis tout jeune je voulais faire des grandes choses mais niveau action j’étais vraiment proche de zéro. J’étais beaucoup dans le blabla et pas trop dans l’action. Tellement de choses ont changé que j’ai même l’impression d’être devenu une autre personne. Je suis plus mince, je suis entrepreneur alors que j’étais chômeur, je ne côtoie plus les mêmes personnes. J’ai l’impression d’être une nouvelle version de moi-même.

Merci à cette « nouvelle version de toi-même » pour cette interview qui je pense inspirera beaucoup de monde à devenir entrepreneur libre. Ceux qui ne sont pas encore entrepreneurs vont se dire « Donc en fait c’est possible à partir de ma passion et de mon savoir de faire décoller un projet » et ceux qui sont déjà entrepreneurs vont se dire « Si j’en suis à un certain niveau, je peux tout à fait évoluer considérablement avec de l’ambition ». Pour conclure, que dirais-tu à quelqu’un pour l’aider à se bouger et à se débloquer ?

Celui qui a déjà des résultats, je lui dirai que ça peut être vraiment exponentiel. Moi suite à mon premier lancement je n’étais pas si content. Je dirais vraiment à ces gens que ça peut monter très vite et doubler à chaque fois. Pour ceux qui ont du mal à se lancer, il faut savoir que je suis très perfectionniste, chose qui m’a aidé mais aussi pas mal freiné. Si vous êtes comme moi perfectionniste je vous conseillerais donc d’être plus dans l’action et d’améliorer votre projet en fonction des premiers résultats plutôt que d’attendre d’avoir un projet parfait avant de se lancer. Ensuite on a aussi une autre catégorie de personnes qui sont plus dans l’action mais pas très stratégiques et à eux je dirai d’agir moins et de ne garder que les choses qui fonctionnent bien en essayant d’être plus réfléchis et posés et faire le point sur ce qui marche et ce qui pourrait être amélioré.

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