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Pourquoi le mythe de la passion vous empêche de lancer une entreprise rentable ?

Beaucoup d’entrepreneurs se lancent, avec le conseil complètement erroné, que l’on trouve dans beaucoup de livres de développement personnel, qui nous disent que si on est passionné par un sujet et que l’on se lance avec beaucoup d’enthousiasme et de volonté d’aider ; le reste suivra et les clients finiront par vous trouver.

Il s’agit d’un mythe extrêmement attractif parce que si l’on veut se lancer en tant qu’entrepreneur ou indépendant c’est parce que l’on veut devenir libre et aussi en général parce que l’on a une passion que l’on aimerait partager.

Votre passion peut être pour les bijoux fantaisies, les soins et l’accompagnement des autres… Vous vous retrouvez alors à lancer votre petite boutique artisanale ou à lancer votre activité de coaching en développement personnel.

Ce mythe est un gros problème qui empêche beaucoup de personnes à se rendre compte d’une chose. Sans stratégie pour se différencier et pour montrer que vous apportez une solution qui n’a rien à voir avec ce que votre client a déjà essayé par le passé et qui n’a pas fonctionné, vous êtes aux yeux du client, un prestataire, un fournisseur ou un vendeur comme les autres avec de belles promesses.

Si vous voulez vous dégager de ce mythe de la passion, vous devez distiller votre passion pour obtenir ce que l’on appelle le « mécanisme unique ».

Vous devez trouver la façon dont vos clients vont comprendre que vous apportez une solution différente ou avec un soin différent ou un service différent à celui que l’on trouve un peu partout.

Si vous êtes coach en développement personnel, vous devez vous spécialiser. Vous pouvez par exemple devenir coach en séduction pour les célibataires ou vous pouvez aussi être coach en performance pour les cadres supérieurs des entreprises de nouvelles technologies par exemple.

Vous aurez beaucoup plus de facilité à trouver beaucoup plus de clients et aussi à leur donner des résultats concrets si vous choisissez d’abandonner ce mythe de la passion et de vous concentrer sur le mécanisme unique et le client unique auquel vous vous adressez.

Les leçons que j’ai tiré de ma start-up qui a échoué 

Cette première entreprise a été un flop total car il n’y a jamais eu un seul euro de chiffre d’affaires réalisé.

Le facteur de succès numéro un pour une jeune entreprise c’est le cash-flow initial, les ventes que l’on génère au démarrage d’une activité. Voici quelques-unes des erreurs que j’ai commises et les leçons que j’ai apprises de cet échec.

La première erreur a été de ne pas avoir pu se concentrer sur la question de faire entrer le cash-flow initial. 

Avec mes associés, nous étions tellement concentrés sur le fait de créer le produit idéal, d’avoir un site Internet parfait que nous avons complètement oublié de nous poser la question du modèle d’affaires et de trouver les premiers clients.

Alors qu’en parallèle, d’autres entreprises se sont lancées sur le même secteur et la même année et ont réussi à générer des chiffres d’affaires remarquables ; la nôtre a été fermée la première année.

La deuxième erreur a été l’association. Nous étions trois associés : moi, mon ancien maître de stage et sa petite amie.

En rétrospective, je ne sais toujours pas pourquoi cette dernière faisait partie du projet : c’est symptomatique d’un problème que connaissent beaucoup d’entrepreneurs qui s’associent par affinité.

Ensuite, on ne se pose pas la question ce que chacun des associés apporte concrètement à l’entreprise.

Si nous nous étions posé cette question, nous n’aurions probablement pas eu la même structure ou les mêmes associés et nous aurions peut-être cherché une personne experte de la vente, soit comme employée soit comme associée.

Pour en savoir plus à ce sujet, consultez cet article : Lancer une entreprise avec un associé : la check-list.

La troisième erreur est que nous étions beaucoup trop perfectionnistes.

Nous avons par exemple, passé plus de deux semaines à retarder la sortie de notre site Web pour cette start-up parce que le design du site était décalé d’un pixel vers le bas. Cela nous a pris deux semaines pour réussir à régler ce petit bug que l’internaute n’aurait probablement jamais remarqué étant donné qu’il ne sait pas quel design exact on voulait faire initialement. 

C’est le genre d’erreur que nous avons commises tout au long de ce projet.

S’il y a des leçons à tirer de ce premier échec, c’est que cela a permis d’apprendre que c’était facile de lancer une boîte et de l’immatriculer en quelques clics sur Internet et de pouvoir lancer une entreprise en solo par la suite. 

Ce premier échec a été le tremplin qui m’a permis de devenir ensuite un entrepreneur libre.

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