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Vendre un ebook sur votre site Internet : oui, mais non

Voici une vérité que je tiens du légendaire Zig Ziglar, et de mon mentor Frank Kern :

Il n’est PAS plus difficile de vendre un produit à 10 000 €, qu’un produit à 1 997 €, 497 €… ou 7 €.

Aucune différence.

En fait, si on veut réaliser cent mille euros de vente, (ce que j’ai fait dans des industries variées), il est infiniment plus facile de vendre 50 exemplaires d’un produit à 2 000 €…
que 2 000 (deux mille !) exemplaires d’un produit à 50 €…
ou 14 286 exemplaires d’un ebook à 7€.

Une vente est une vente.
Le choix du prix est secondaire face au positionnement du produit et au choix de la clientèle.

Dans mes conditions pour effectuer une consultation marketing, je stipule :

Votre produit doit valoir au moins 500 €.

Voici pourquoi :

Le modèle classique de marketing internet : ebook entre 7 et 19 €, puis upsell avec interview audio entre 27 et 49 €, puis coaching entre 97 et 199 €… est né d’une observation ERRONÉE du modèle marketing des plus gros vendeurs en ligne.

Par exemple, Eben Pagan / David DeAngelo, avec son ebook « Double Your Dating », semble entrer dans ce moule qu’on appelle le « marketing funnel » (l’entonnoir marketing). Le marketing funnel est une déclinaison ascendante de l’information : commencer avec un prix faible pour avoir une large base de clients, et vendre progressivement des produits de plus en plus chers à un nombre de plus en plus faible d’entre eux.

C’est en effet la partie visible de son activité récurrente sur le marché du conseil amoureux.

Mais ce n’est PAS une stratégie d’entrée sur le marché.

Si vous démarrez sur Internet, commencer par créer un ebook à 7, 17 ou 27€ c’est vous tirer une balle dans le pied.

Si vous voulez atteindre le résultat d’un leader du marché…
Il ne faut pas observer ce qu’il FAIT.

C’est un conseil complètement erroné que donnent souvent les coaches en développement personnel.
Si vous voulez atteindre le résultat du champion, il faut observer comment il en est arrivé là. C’est complètement différent, et c’est pour cela que le conseil de prendre un mentor est plus efficace que de copier en tâtonnant la partie visible de l’iceberg.

Une analogie simple : si vous voulez devenir aussi musclé que Ronnie Coleman, légende du bodybuilding, ce serait une TRES MAUVAISE IDEE d’essayer aujourd’hui de vous entraîner comme lui. Vous allez vous déchirer les biceps en moins de deux en essayant de soulever une haltère qui pèse 3 fois votre poids.
Un bodybuilder débutant, aussi motivé qu’il soit, ne doit pas s’entraîner comme un champion du monde.

La stratégie de l’entonnoir marketing n’est pas une bonne stratégie d’entrant sur un marché.

La mauvaise nouvelle c’est qu’il vaut toujours mieux prévoir 18 mois de durée d’attente de rentabilité sur tout projet d’entreprise.
Cette prévoyance permet de se donner à fond dans son projet sans avoir le stress de l’échec.En 18 mois, tout le monde, sans exception, peut réussir sur Internet. 

Mais la bonne nouvelle, c’est que contrairement au sport, il est possible, en marketing, de rivaliser tout de suite avec les « champions »… en pratiquant une technique différente de la leur.

Quand on entre sur un nouveau marché, il faut entrer par le HAUT.

La véritable expertise se paie cher – être trop bon marché, c’est louche.
D’ailleurs, sur le marché français, les ebooks ont réellement acquis une sale réputation – au point que supprimer le mot « ebook » de votre site peut propulser de +30% vos résultats.

 Le meilleur moyen de se positionner instantanément sur un marché, c’est évidemment avec un Lancement Orchestré. Vous devenez le centre d’attention, vous êtes hautement recommandé, et surtout vous bénéficiez d’une « pression ascendante » du marché :

Quand votre audience s’attend à ce que votre produit ou service apporte une valeur extrêmement élevée, cela vous pousse à tenir cette promesse et mettre la barre très haut en termes de qualité. Et c’est là que le prix élevé se justifie.

Dans un prochain article, je donnerai les chiffres d’un test sur un produit pour lequel j’ai QUADRUPLÉ le chiffre d’affaires en ne faisant rien d’autre que d’augmenter le prix du produit, sans changer d’autre paramètre.

L’ebook est la forme d’information qui a la moindre valeur, toutes catégories confondues.

La seule information qu’on regarde avec moins de considération, ce sont les conseils de nos parents quand on traverse la crise d’adolescence.
Alors, je comprends, vous avez envie qu’on puisse lire votre chef-d’oeuvre sur un iPad… mais ce n’est pas le moment, pas quand vous démarrez sur le marché.
Voici la meilleure solution, comme le proposait Bob Serling avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger quelques mots en Mai à Los Angeles. C’est une stratégie de déclinaison descendante de l’information. Cette stratégie consiste à partir d’un « packaging » à très haute valeur perçue, de trouver sa stratégie marketing et ancrer aux yeux du marchéle prix élevé, puis de le décliner petit à petit vers les modes de consommation à plus faible valeur.

Cela donne ainsi :

  • Coaching ou consulting,
  • puis Conférence ou Séminaire,
  • puis produit multimédia (e-class ou DVDs)
  • puis produit audio,
  • puis livre papier,
  • puis e-book.

Evidemment, n’allez pas faire du coaching ou du consulting à 25 € de l’heure, sinon je viendrai personnellement vous frapper sur la tête avec mon PC portable ! Si on « brade » un des échelons, cela ruine la valeur perçue des échelons inférieurs.

Je pense que cet article peut donner lieu à beaucoup de développements sur la vente de produits à forte valeur perçue, aussi j’aimerais vous laisser la parole pour déterminer le thème des prochains articles.

Avez-vous des questions ?

Sujets abordés dans cet article :

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43 commentaires sur “Vendre un ebook sur votre site Internet : oui, mais non”

  1. Très intéressant cet article, merci Sébastien !

    En parlant d’Eben Pagan, justement, est-ce que la manière dont il en est arrivé là, ce n’est pas précisément en commençant par un eBook puis en augmentant peu à peu la qualité des produits ?

    C’est vrai que les Ebooks sont perçus de manière très péjorative, mais les chiffres montrent que les gens en lisent de plus en plus, quoi qu’ils disent.

    En tout cas très intéressant cette perspective d’entrer par le haut sur un marché en proposant directement un produit de très haute qualité. Ca demande de plus sortir de sa zone de confort car il faut tout de même oser, quand on a peu d’expérience en entrepreneuriat, commencer par vendre un produit à 500 euros !

  2. Et c’est cela ! Je pense aussi comme Alban ! C’est vrai que c’est une sacrée perspective que d’entrer directement par le « haut » ! Mais… Encore faut-il s’en sentir capable !…

    Car en effet, bien des « eMarketeurs en herbe » suivent les… « conseils » qu’ont leur donne pour soit-disant atteindre les « sommets » assez rapidement, ou en un laps de temps concevable…

    Mais, à ce stade de débutant, pour la plupart (dont je fais partie ^^ ), on a aucune assurance, ni expérience véritable ; donc, de penser par exemple à élaborer un package de qualité complet comprenant même des séminaires… Cela peut faire peur, je dirais ! lol 😉

    Mais, même à « notre niveau », cette perspective d’aborder le marché, peut-être pas complètement du haut, mais dans tous les cas de « plus haut » que ce que l’on veut bien nous montrer, change complètement la perception des choses ! (Et peut donner des idées !)

    Donc merci à toi, Sébastien, pour cette petite lumière apportée au milieu de ce sombre labyrinthe ! 😉

    C.Sylvain

  3. Voilà qui n’est pas évident… Mais qui est excitant !

    Ces conseils sont censés, même s’il existe des contre-exemples (pour prendre un blog dans ma niche, Smashing Magazine a lancé un ebook qui a cartonné, c’était son premier produit).

    Un conseil complémentaire – en tout cas pour les blogueurs – est de faire comprendre très rapidement à son audience qu’on n’est pas là pour tout donner gratuitement, et qu’on cherche aussi à gagner de l’argent.

    Car les lecteurs s’habituent vite au tout-gratuit, et lorsqu’on monétise trop tard, on s’expose à une révolte de son audience.

    Cela peut justement se faire en offrant des prestations de coaching/consulting – ce qui peut se faire très tôt dans la vie d’un blog, et dans quasiment toutes les niches.

    Le fait que tu aies quadruplé le CA d’un produit en ne faisant rien d’autre que d’augmenter son prix m’a fait marrer ! Valeur perçue, quand tu nous tiens… 🙂

  4. Retour de ping : Marketing personnel : Apprendre à se vendre | Le Marketeur Français

  5. Merci pour ces conseils.
    Cependant je ne vois pas comment vendre des prestations de consulting ou séminaire à très forte valeur ajoutée si l’on n’est pas reconnu et débutant. Car commencer par le haut sans y être vraiment, c’est une stratégie fragile d’après moi. Faire une stratégie du bas vers le haut me semble plus « jouable » qu’une statégie du haut vers le bas.
    Mais en tout cas, d’un point de vu marketing, c’est le top bien sûr ;-). Attaquer une niche pour ensuite atteindre un marché de masse, c’est une recette à succès 🙂

    1. Attention Jérôme,
      il y a une différence énorme entre être « débutant » et être « encore inconnu ».

      La stratégie d’entrée par le haut est faite pour l’expert d’un marché, qui démarre son activité.
      Par exemple, si tu as l’habitude des voyages à travers le monde, et que tu parles 3 langues, et que tu démarres un blog sur le voyage. Ou si tu danses la salsa au moins « correctement » et que tu lances ton site de vidéos de salsa. etc.

      Mieux vaut prendre 1 an de plus pour devenir un expert, et savoir de quoi on parle, et commencer à vendre tout de suite en haut du marché, que de ramer depuis le bas de l’échelle et mentalement se sentir bloqué à ce niveau.

      Sébastien

  6. D’accord, je comprend tout à fait ton point de vue. « La chance sourit à qui sait attendre ». Faut que j’apprenne à être patient.
    Merci pour ce point de vue qui sort de l’ordinaire d’ailleurs par rapport au reste de la blogosphère.

  7. Je suis agréablement surpris de voir que je ne suis pas le seul francophone à prendre Eben Pagan pour modèle! Franchement, c’est une bonne découverte. Je suis d’ailleurs surpris par l’ensemble de tes références, Sébastien, puisque je pensais honnêtement être le seul francophone à m’intéresser à des noms tels que Eben ou Frank Kern. Les quelques fois où j’ai cherché ces noms sur le Web francophone, je n’ai pas eu de résultats intéressants.

    Il serait enrichissant d’avoir ton point de vue sur ces différents personnages et leurs enseignements, afin de distinguer la « hype » des lancements, riches en superlatifs, de la qualité réelle des produits. Je ne peux que souhaiter que tous leurs produits de « gurus » soient évidemment géniaux mais les avalanches d’éloges sur un site officiel et la pression du temps de ces lancements m’a toujours rendu méfiant.

    Je suis particulièrement intéressé par Jeff Walker. J’ai souvent entendu parler de ses lancements sur le Web anglophone, sans pour autant accrocher (trop de promesses, encore une fois) et ton article me le fait voir d’un autre oeil.

    En parlant d’Eben Pagan (alias David DeAngelo), son site existe depuis 1 an ou plus en français (produits sous-titrés, pour les vidéos). Je serais curieux de connaitre ses performances, lancé sur notre marché francophone.

    §

    Pour revenir au coeur de l’article, DeAngelo (Eben) a, à ma connaissance, lancé son ebook pour *tester* le marché.

    Je n’aime pas trop non plus l’appellation « ebook ». Cela a mauvaise réputation en France, avec trop de livres dignes de l’arnaque et peu de livres riches en ressources. Je vends moi-même un livre électronique et c’est ainsi que je préfère l’appeler, « livre électronique ».

    Le prix dans son ensemble est un problème délicat je trouve. Je sais que, pour un prix dérisoire (le prix d’un (1!) cours particulier), je fournis avec mon livre toutes les clefs pour devenir bilingue en 2-3 ans années (6 mois pour les ultra-motivés), et parler couramment bien avant cela. Pour autant, les gens dépensent plus facilement des centaines d’euros, voire des milliers (je pense aux formations à l’année), pour des produits moins performants.

    C’est un peu comme la perception du travail : on peut accomplir un travail prodigieux en quelques heures sur certaines tâches; pourtant, on vit dans un monde qui rémunère « à l’heure » principalement. On a tendance à percevoir la valeur par rapport à quantité (heures) plutôt qu’à la qualité (bénéfices).

    Je trouve que c’est un peu pareil pour les produits. Si le produit ne passe pas pour « massif », il est plus difficile de le vendre. Plus c’est gros, plus ça passe; un produit massif de faible qualité se vendra plus facilement (et sera plus rentable, avec un prix plus élevé) qu’un produit plus compact, concentré en qualité et moins cher.

    Je pense qu’un des facteurs qui jouent est la confiance. Une fois qu’elle est acquise, que le produit coûte 25, 100, voire 2000 euros comme sur certains lancements (pourvu que la logique de justification de prix soit là?), cela passe.

    §

    La question est alors :

    Quel plan pour la conception de produits ciblés « haut de gamme » ?

    1. Bonjour Fabien,
      j’ai prévu en Août la publication quotidienne d’une série d’articles sur les experts millionnaires du marketing aux Etats-Unis.

      Pour ce qui est de la parution en Français des produits d’Eben, c’est une très longue histoire, et ce n’est pas la page la plus glorieuse de l’histoire de son entreprise. L’équipe francophone qui est responsable de cette francisation, n’est pas constituée de salariés d’Eben, et n’a pas fait preuve d’une grande intégrité pour s’installer sur le marché français.
      Je ne recommanderais pas de travailler avec ces individus, contrairement à la maison-mère qui a toujours été à l’image d’Eben, un modèle d’intégrité.

      Je reparlerai ici de la création de produits haut de gamme. Si ton seul produit actuel est un livre électronique à faible prix, alors ces conseils te seront très utiles.

      Sébastien

  8. C’est curieux,
    Je connais un web marketeur qui enseigne le contraire
    de ce que tu recommandes.

    De commencer par les prix bas pour ensuite proposer
    des produits à des prix de plus en plus élevé.
    Pourtant, il gagne sa vie sur le net avec cette
    méthode.

    1. Bonjour Jean-Hugues,
      cette stratégie, comme je l’ai dit dans l’article, devient sensée quand on est déjà établi sur le marché.

      Cela permet de maximiser notre base clientèle, recruter plus facilement des partenaires, etc.

      Mais quand on se lance, c’est une méthode loin d’être optimale, parce que les revenus sont trop faibles avec un ouvrage à 17 € quand on a une audience encore restreinte.

      Avoir une mailing list de 200 inscrits n’est pas « facile » au début – vendre 50 exemplaires d’un livre bon marché sur 200 prospects, est déjà spectaculaire. Mais ça fait moins de 1 000 €.
      D’un autre côté, vendre 1 ou 2 produits/services à 2 997, 4 997, ou 7 997 € sur les 200 prospects, n’est pas impossible, et cela rapporte instantanément davantage – plus, un positionnement impressionnant.

      Sébastien

  9. Artcile vraiment très intéressant et fort bien rédigé. Je suis content de voir que d’autres marketeurs francophones s’intéressent aussi à certains noms comme Eben Pagan ou Frank Kern.

    Je rejoins par contre Jérôme sur le fait qu’il faille déjà une certaine crédibilité pour pouvoir vendre un produit à 2.000 euros. Ceci est donc difficilement accessible aux nouveaux venus, même s’ils sont experts en leur domaine, je pense.

    Un peu comme un acteur de cinéma, les premiers rôles de Brad Pitt (par exemple) n’étaient pas payé au même montant que ces rôles plus récents.

    Par contre, je trouverais un juste milieu en entrant le marché avec un produit ‘milieu de gamme’, ce qui pourrait ensuite être dérivé à la hausse avec l’augmentation de sa crédibilité, et aussi à la baisse pour écumer les masses afin de les convertir.

    Puisqu’en marketing, il est de bon ton de faire différemment, pourquoi se contenter d’un entonnoir à 2 trous. Autant en percer un vers le milieu. Non ?

    Allez hop ! Tu l’auras voulu. Je m’abonne à tes RSS ! 🙂

    MaxR
    Maxadi.com

    1. N’ébruite pas qu’il y a un flux RSS, je n’en fais pas la pub !

      Pour répondre à ta question, opter pour le « milieu de gamme », c’est être invisible, ennuyeux, gris.
      C’est un aveu d’infériorité du produit par rapport au reste du marché.
      Cela le positionne comme « pas pire qu’un autre ». Qui veut acheter un produit « pas pire qu’un autre » ? Personne !

      Sébastien

  10. Retour de ping : Revenus et gains - combien gagne le Marketeur Français | Le Marketeur Français

  11. Bonjour Séb,

    Merci pour tous ces articles à forte valeur ajoutée. J’adore!!! 🙂

    Pour en revenir à la sratégie de lancement et de pricing, le chemin idéal ne serait-il pas:

    1 – créer/développer sa crédibilité et son expertise sur son marché (disons entre 12 et 18 mois). En faisant quoi : création et diffusion de contenus à haute valeur ajoutée, en texte, audio et vidéo, récupération de témoignages multi-médias, stratégie de visibilité par les médias, publication de livre papier (même en autopublication), résautage et création de liens forts avec de futurs partenaires, développer une plateforme de visibilié : blog, tv sur internet, mini réseau social genre Ning…), développer une liste de prospects inscrits pour recevoir ces infos de valeur

    2 – préparer notre futur produit haut de gamme : étude de marché auprès de notre liste notamment, implication des prospects dans la création du produit/service/logiciel… en leur permettant d’exprimer exactement ce qu’ils DESIRENT, dans quel FORMAT, QUAND etc

    3 – Préparer un superlancement ou lancement orchestré avec les partenaires et affiliés

    4 – Lancer l’opération

    5 – Suivre les résultats (et encaisser les revenus 🙂

    6 – Recycler le tout et recommencer

    J’aimerais beaucoup ton avis séb sur cette idée de déroulement et celles de vous tous qui lisez ce blog.

    A très bientôt.

    Oumou S;

  12. Et bien Sébastien, je viens de parcourir quelque uns de tes articles et commentaires, et je suis assez scotchée par ton assurance et ta « présence ».

    Je suis inscrite au club Agir et Réussir d’Olivier Rolland. C’est par son intermédiaire, que j’ai été convié à suivre la web-conférence que tu vas donner ce dimanche à 18h. Et je ne regrette vraiment pas mon inscription.

    Olivier dit grand bien de ton expérience et de ton savoir-faire. Je lui fais confiance. En quelques heures passées à parcourir ton blog, je commence à comprendre pourquoi il est élogieux concernant les prestations que tu proposes.

    C’est réellement motivant et passionnant de « tomber » sur des personnes telles comme vous deux.

    J’ai vraiment hâte d’écouter dimanche. J’avais envie de dire merci par avance, et juste bravo pour la justesse du ton que tu emploies sur ton blog, dans tes articles, comme dans les réponses aux commentaires.

    A très bientôt

  13. Il va me falloir un complément d’information, je suis mauvais élève sur ce coup-là. J’ai un blog avec 10 articles, je pensais travailler mon trafic tout en tentant de produire du contenu, et si l’audience suivait, entamer l’échelle dont tu parles, par valeur ascendante (en commençant par l’e-book, donc). Autant je comprends tout à fait ton raisonnement, autant j’ai du mal à prévoir d’inverser la choses en proposant du coaching à tarif coaching au quelques visiteurs que j’ai pu déjà avoir de ce blog démarrant, et quand bien même boosterais-je ma visibilité par toutes les techniques de bon ton sur le sujet, ne faut-il pas avoir offert suffisamment de contenu gratuit pour que les gens aient confiance en ce que tu peux proposer et adhèrent à un programme de coaching ?

  14. Merci Sébastien pour cet article fort intéressant.

    C’est vrai qu’il va un peu à contre courant de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent mais ça donne à réfléchir.

    En tout cas, on sent que tu es animé d’une grande force de persuasion dans tes écrits, ce qui est à mon sens l’essence d’un bon marketer 😉

    Au plaisir de te lire bientôt,

    Séb.

  15. bonjour
    vraiment vous ete expert en la matiere je recois pas mal de proposition sur mon mail cote marketing ou gagner par internet mais celement en lisant vos articles ainsi que vos videos gratuits

  16. Très bon article, je suis totalement en accord avec l’idée sauf que l’exemple de Eben Pagan n’est pas du tout approprié.

    Le gars a vendu plus de 26 millions en ebooks et DVD, je ne crois pas que ca méthode est mauvaise. Il fixe ses prix en fonction du type de marché, parfois plus bas parfois très haut. Si je ne me trompe le prix pour ses DVD Altitude (Business Coaching Program) était $10,000.

  17. Voila un billet plein de bon sens qui remet les points sur les i.
    Il est tentant lorsque l’on souhaite gagner de l’argent sur Internet ou dans la vraie vie de penser qu’en nivelant vers le bas ses tarifs on sera concurrentiel.
    Le fait est que l’on se décrédibilise et que l’on attire seulement les clients les moins intéressants, ceux qui recherchent un prix avant de rechercher un produit performant ou un service de qualité.
    Une fois que l’on a vendu pas cher, il est dur de travailler correctement car la marge et l’envie seront faibles. Et pour peu que le planning déborde ou que tout ne se passe pas comme souhaité, on perd de l’argent. Au final, on est peu satisfait et le client de même.

  18. Bonjour Sébastien,

    Cet article m’a fait un choc parce qu’il a bouleversé tout ce qu’on m’a enseigné et que j’ai lu jusqu’à maintenant : c’est l’entonnoir marketing qui est complètement contraire à ce que vous expliquez ici. Je n’ai pas du tout l’intention de mettre en doute votre expertise et vos expériences et tout comme j’ai bien compris pour réaliser un gros chiffre d’affaire, il faut vendre des produits à prix élevé mais pas des ebooks à 7 euros.
    Mais je ne vois pas comment peut-on faire du coaching dans un domaine lorsqu’on débute. Comment les gens peuvent-ils faire confiance quand on n’est pas connu ?
    Excusez-moi si ces questions vous paraissent stupides.

    Cordialement,
    Emilie

  19. Je suis tout à fais d’accord avec toi, une vente c’est une vente, que ce soit au prix d’une baguette de pain ou d’une voiture. C’est juste la clientèle qui change, et encore …..

    Pour avoir quelques bonnes années d’expérience dans la vente, je peux même dire qu’il est parfois plus facile de vendre un produit très coutant à une clientèle particulière que un produit basic à une clientèle moyenne qui aura tendance à être plus suspicieuse.

    Pour ce qui est du ebook je penses que la personne y mettre le prix à partir du moment ou celui ci répond à ses attentes.

  20. Bonjour Sébastien,
    pour abonder dans ton sens, j’ai démarré la vente de mes vins en prenant le prix moyen des ventes de mes collègues. je vendais moyennement mes vins.
    Un beau jour, je me suis dis, jusqu’où augmenter, quel est le point de rupture ? les vins à 13 euros, je les ai mis à 15 puis 17, ceux à 6,5 à 9 puis 12, etc… avec des cartons de 3 au départ puis de 6 bouteilles, maintenant je passe à 12 bouteilles. Je n’ai toujours pas atteint le point de rupture.
    morale de l’histoire : moins on est cher, moins on est crédible. plus on vend cher, meilleure est la marge et plus on prend soin de soi et de son produit ! ce qui renforce encore plus sa valeur. et plus on met de moyen pour faire un produit bon. conséquence le produit est vraiment bon. Donc je peux le vendre plus.
    c’est impressionnant ! j’ai multiplié par 2 mes prix sur mes hauts de gamme et j’ai encore de la marge !

  21. Le Marketing internet existe!

    Au même titre que le marketing Opérationnel, le Marketing stratégique et même plus précisément la Communication(publicité media et hors media). Toutes ces spécialités appartiennent au Marketing c’est certain, mais on ne peut dire qu’elles n’existent pas.

    Le marketing internet est un domaine complexe, souvent difficile à aborder pour les pur marketeurs.

    En revanche il est vrai que pour réussir il faut voir au delà d’adwords, du référencement et du web merchandising.

  22. Lyne, 53 ans,Québec Canada

    J’ai été 2 jours absente et j’ai pas ouvert mon ordi donc j’ai manquer ton inscription pour le cour gratuit qui ce terminait ce soir a minuit et il est minuit 08 au canada. Est-ce que ce serait possible d’être inscrite pour le cour gratuit par internet j’aimerais savoir quand et a quel heure du canada nous avons 6 heures de différences. merci beaucoup Sébastien

  23. Salut,

    j’ai un bouquin qui risque d’être publié sur le développement personnel (en gros). Je compte mettre en place un blog pour développer le concept présenté dans le livre. Comment dois-je positionner le blog par rapport au listing présenté plus haut ?

    Merci !

  24. Excellent conseils et recommandations. Il est question d’un article à suivre, montrant des chiffres. Où est-t’il ?
    Merci

  25. Retour de ping : Produits d’information : Votre savoir est un pouvoir | eBooks Fr

  26. Bonjour Sébastien,
    Comme il semble plus difficile de faire venir des personnes en stage, car il faut qu’ils se déplacent et soient disponibles à une certaine date, et que j’ai besoin de regrouper plusieurs inscriptions sur une même date (cours de cinq ou six jours) j’ai pensé proposer des séances individuelles par skype selon mes compétences de thérapeute accompagnant sur le chemin de vie. Ces séances amenant éventuellement les personnes vers la motivation à s’inscrire à une semaine plus complète. Et dans cette perspective c’est difficile de penser commencer par le TOPprice…sauf que c’est le TOP en terme d’attention focalisée sur la personne (prospect).

    Sinon, ce plan d’action te semblerait-il bon, y ajoutant à la suite la vente d’un produit naturel de qualité ayant de nombreuses applications (équilibre face au stress, renforcer l’immunité, se régénérer) et la vente du livre que je suis en train d’écrire au sujet de l’ inspiration que je reçois pour guider les gens.
    Depuis que je suis tes vidéos et articles je réfléchis fort mais j’ai besoin de conseils avisés car j’ignore presque tout de l’approche par internet. Une fois l’angle correct pris je sais que je serai constante dans mon application jusqu’à aboutir avec succès.
    Si ce n’était pas le lieu pour une telle question merci de me le faire savoir.
    Cordialement

    P.S.: Comme username j’ai mis Kalaa et j’aurais préféré me présenter ainsi au forum mais tu as dit de ne pas changer par rapport au début si bien que je ne sais pas si je peux mettre Kalaa en avant ! Question de se présenter au forum je n’ai pas encore compris comment ça marche. Quelqu’un peut il m’aider, s.v.p. ?

  27. incroyable, mais je crois que je commence à comprendre la puissance du modèle. Je vais la suggérer dès que faire se peut à mes associés… je connais rien au marketting (enfin je commence à découvrir) et j’étais dans un modèle complètement inverse. Entrer par le bas en somme ! mais ce n’est pas vraiment ce que je veux pour ma boite.

  28. jocelyne ducrozet

    bonjour Sébastien,,!!
    et si Sébastien,,avait raison???attaquez par le haut ???

    questions,,je ne sais pas faire un blog,,,,pour gagner 3 fois rien,,,!!
    a 71 ans,,je veux beaucoup d argent,,,alors je préfère comme Sébastien,,
    démarrer par le haut,,,c est un rêve,,,connaitre la richesse en vieillissant,,,,il faut trouver un plan ,hors du commun ,,,,oui bien sur,,mais lequel, tu as bien une petite idée le marketeur
    je n ai pas d entreprise,,je n ai pas de site et encore moins ,,un blog .depuis 1an je suis souvent invitée pour des conférences,,,tous ont quelques choses a vendre,, enfin de compte ,!!,ils ont souvent 10 années dns le métier,,il y a tellement de choses a apprendre,,,pour vivre d un blog,,,,,la finesse du recensement,,nom de domaine ,,les fabuleux mots clé,,les percutantes,, accroches,,,ils se cache beaucoup de savoir derriere,,,, « LA VENTE D UN EBOOK SUR UN SITE INTERNET » »c est presque le métier « d orfèvre »…
    ,,,,les passionnés,, du web,,,,,,courageux, honnettes ,travailleurs,, doués en informatique,,,et il ne faut pas oublier,,les virus,,du monde entiers,,qui vous bouffes,,,en quelques secondes,le travail de plusieurs années,,,
    je raccourcis,,,,mais moi qui suis née pendant la guerre,,a ce jour,,,nous prenons peur de toutes ses nouvelles performances,,,il y a du bon ,,il y a du mauvais,,, » »jeunesse faittes le bon choix » »,,,,,, Jocelyne ducrozet,,,

  29. marie christine

    je pense que c est l avenir au point de vue projet et partenariat les bloggers sont ceux qui créent le monde des affaires ..Désormais on ne peut plus cacher au public ce que la presse était obligée de faire devant les multinationales ..A présent, celui qui montre bien le changement est Monsieur OBAMA si on l’avait jeté comme ce fut le cas auparavant, tous les jeunes et moins jeunes seraient descendus ds la rue avec leurs IPHONE ou GSM. Et il y aurait eu une révolution.. Et Facebook a fait pour lui bien plus que les experts en popularités classiques ne peuvent plus juguler. Ici ds nos bleds perdus on a fait un sondage pour voir notre investissement à ce sujet et Nous avons tous voté oui pr Obama

  30. Bonjour Sébastien,

    le choix du prix de notre produit déterminera notre réussite et notre notoriété par la suite,
    je pense qu’il faut tester avant de tirer des conclusions, d’après moi, essayer de commencer par le haut en étant débutant peu paraitre effrayant, mais ce n’est pas impossible si on a déjà l’expertise, le tout est de le faire savoir… ce qui est mon cas, je suis expert dans mon domaine, mais voilà, je n’ai pas suffisamment d’audience à ce jour pour lancer quoique ce soit.
    alors je construit mon blog, je travaille dès que je le peux sur mes articles (surtout des vidéos en cours de réalisation), je compte travailler un an à créer du trafic et déterminer les besoins avant de fixer un prix sur mon produit.
    Je pense rencontrer le problème de « l’ebook » comme tout le monde,
    il est là, prêt à la vente, mais dois-je le proposer à un prix inférieur à 7€…c’est ce que me conseillait mon regretté mentor (Christian Godefroy).

    j’ai encore du temps avant de me lancer (18 mois c’est ça :))

    DanielG

  31. Bonjour Sébastien,
    je te lis beaucoup en ce moment, et j’aime bien.
    Surtout que là je vais dans ton sens.
    Toute ma famille est dans le commerce depuis des lustres, et pourtant j’ai compris ce que tu avances que tardivement.
    Je connaissais un vieux commerçant juif qui me disait « ti vends piti, ti restes piti », je ne l’ai compris que bien plus tard.
    Pendant quelques années j’ai vendu des articles très peu chers, je ne décollais pas, j’ai arrêté. Dernièrement j’ai fait la connaissance d’une femme qui vend ces mêmes articles, trois fois le prix que j’affichais, elle y arrive beaucoup mieux que moi, et en pleine crise.
    Alors je pense que c’est vrai, un prix raisonnablement plus élévé, donne de la valeur à ce que l’on vend.

    Bonne continuation à Tous.

    1. Bruno Champeyrache

      Bonjour à tous,
      Le prix c’est important,on a forcément un prix psychologique en tête que l’on compare avec les points de repères du marché – défini par le premier vendeur finalement.
      J’ai fait un coaching pour apprendre à me vendre et vendre mes prestations Pro – piloter mes Rdzvous vous de présentation.
      Ce Coach a fait passer un message essentiel – ce que vous vendez « cher » ou en tout cas « un certain prix » c’est « votre excellence » car on a tous une excellence – le reste vous pouvez en faire cadeau.

      J’ai retenue la leçon et parfois j’arrive à des tarifs horaires assez élevés – Bruno

  32. Je viens de lire une sorte de théorie du renversement : l’idée de positionner une valeur fondamentalement plus élevée au démarrage d’une activité me faisait l’impression de se surestimer.
    La démonstration que tu fais ici Sébastien montre le contraire…
    Rien ne réussit mieux que le succès… c’est une des bases en coaching, toutefois, pas évident ce tabou de l’argent et la problématique de l’image de soi, où définitivement, pour ma part, j’ai tendance à me tromper de stratégie et suivre les influences les plus répandues… commencer petit !
    Merci à toi pour tous ces conseils !

  33. Retour de ping : Astuces pour faire la mise en page d’un ebook pour Kindle | Le Marketeur Français

  34. Que les gens commencent petit ou grand avec internet, ça n’a aucune pertinence car ce qui compte n’est pas d’arriver aux gens, mais bien que les gens arrivent à nous. Avec internet, on ne publie pas de livre pour les vendre, on fait des actions pour amener les gens à acheter.

  35. c’est con mais j’ai eu le cas, je me suis fait chier à faire des produits de bonne qualité, alors que par hasard on m’a demandé un conseil financier, un vrai, et ce conseil unique m’a rapporté autant que 3 ans de plus en une seule fois… Effectivement il vaut 100 fois mieux rentrer par le haut.

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